La prochaine montre connectée d’Apple devrait introduire un tout nouveau design aux tranches plates, façon iPhone 12.
Le mois de septembre arrive, et avec lui, les nouveaux produits Apple. Ce mois-ci, la firme de Cupertino devrait ainsi lever le voile sur son tant attendu iPhone 13, mais aussi sur de nouveaux AirPods ainsi qu’un nouveau modèle d’Apple Watch. Et si le nouvel iPhone ressemblera fortement ressembler à son prédécesseur, ce ne serait pas le cas de l’Apple Watch Series 7, qui devrait introduire un tout nouveau design.
Après de nombreuses rumeurs et quelques rendus 3D, voilà que les tranches plates de la future Apple Watch se donnent à voir. En Chine, des clones de la prochaine montre connectée d’Apple arborent déjà ce design façon iPhone 12 et iPad Pro, nous donnant une idée de ce qui nous attend avec l’Apple Watch Series 7.
Ces images nous donnent l’occasion de rapporter les dernières informations de Mark Gurman de Bloomberg à propos de l’Apple Watch Series 7. Selon lui, le nouveau design serait la principale nouveauté de ce modèle. Ce nouveau châssis permettrait notamment d’agrandir la taille de l’écran, qui passerait de 40 à 41 mm sur le petit modèle, et de 44 à 45 mm sur le grand.
Néanmoins, pour ce qui est des capteurs dédiés à la santé, dont celui permettant de mesure la glycémie et initialement attendu sur ce modèle, il faudrait tirer une croix dessus. L’Apple Watch Series 7 devrait comporter peu de nouveautés en termes de fonctionnalités, si ce n’est quelques nouveaux cadrans et une puce un brin plus puissante. Réponse en ce mois de septembre, lors de la traditionnelle Keynote d’Apple !
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Samsung vient de communiquer officiellement sur la mise à jour One UI 4 basée sur Android 12. Sans surprise, ce sont les Galaxy S21 qui seront les premiers à en bénéficier.
Samsung Galaxy S21 // Source : Anh Nhat on Unsplash
C’est désormais officiel, la mise à jour OneUI 4 basée sur Android 12 arrivera en septembre sur les smartphones de la famille Samsung Galaxy S21, sous la forme d’une bêta. L’annonce est officielle et provient du forum sud-coréen de la communauté du constructeur, nous l’attendions avec impatience.
Une mise à jour attendue pour la fin de l’année
Cette année, Google a adopté une approche légèrement différente dans son programme de test bêta par rapport aux années précédentes. En effet, pratiquement toutes les versions d’Android 12 Bêta étaient réservées à ses smartphones Pixel. Précédemment, différents modèles des autres fabricants étaient impliqués dans plusieurs étapes du développement de la mise à jour d’Android.
Le visuel explique juste que le programme bêta sera disponible via l’application Samsung Members
Depuis quelques semaines, des versions du Galaxy S21 équipées d’Android 12 avaient été repérées sur GeekBench. Nous nous attendions donc à quelques nouvelles sur la bêta de Samsung.
Il y a beaucoup d’attentes autour de cette mise à jour One UI 4. Premièrement, car les constructeurs n’intègrent pas toutes les nouveautés introduites par Google. Est-ce que la nouvelle interface Material You sera intégrée ? Impossible de le certifier, Samsung compte peut-être justement proposer une expérience différente sur One UI. De plus, One UI 4 introduira également ses propres changements et nouveautés. Enfin, Google et Samsung ont collaboré ensemble autour de la Galaxy Watch 4 et son OS, ce qui pourrait également avoir quelques conséquences positives pour One UI.
Dans tous les cas, les Galaxy S21 seront les premiers à bénéficier de One UI 4 avec une mise à jour qui sera certainement déployée fin 2021.
l'essentiel Plusieurs cosmonautes ont détecté un problème dans un module de la Station spatiale internationale, en orbite autour de la Terre depuis 1998. Des fuites qui pourraient s'agrandir, expliquent les scientifiques.
Selon le rapport d'un haut responsable de l’espace, ce lundi 30 août, de petites fissures “superficielles” ont été découvertes dans le module Zarya de la Station spatiale internationale (ISS), dans laquelle se trouve l'astronaute français Thomas Pesquet.
Pour Vladimir Solovyov, maître d’œuvre du programme russe de vols spatiaux habités, le désagrément est de mauvais augure : les fissures risquent de “s’agrandir avec le temps”. Cet ingénieur n’a pas indiqué si des fuites d’air avaient été détectées dans le module Zarya.
Le responsable spatial avait déjà prévenu en avril du vieillissement d’une grande partie de l’équipement de la Station spatiale internationale et d’une possible “avalanche” d’équipements cassés après 2025.
D’autres problèmes en juillet
Mais ce n’est pas la première fois que des fissures sont découvertes sur l’ISS. Le module russe Zvezda a connu lui à plusieurs reprises, notamment en 2019 et 2021, des fuites d’air provoquées pas des fissures. Les cosmonautes les ont corrigées en octobre 2020 et en mars 2021 de cette année.
En attendant, la NASA n'a pas encore réagi à l'annonce : nul ne sait ce qu'il adviendra de ces nouveaux trous et comment ils seront pris en charge.
Il y a quelques semaines, Microsoft dévoilait officiellement la nouvelle version de son système d’exploitation. Avec Windows 11, le jeu vidéo est plus que jamais mis en avant à en croire les nombreuses fonctionnalités dévoilées. Il ne faudra d’ailleurs pas attendre très longtemps pour en profiter sans passer par une phase test. En effet, le géant américain vient tout juste de dévoiler la date de sortie de son prochain OS.
C’est donc à partir du 5 octobre prochain que le nouvel OS de Microsoft sera accessible pour tous les possesseurs de PC sous Windows 10. Bien entendu, il faudra que les recommandations minimales pour faire fonctionner l’OS soient respectées, il sera sinon impossible de profiter de Windows 11. C’est également à partir ce jour que des appareils pourront être achetés avec Windows 11 préinstallé. Microsoft travaillera avec les constructeurs pour que d’ici mi-2022 tous les appareils éligibles puissent être vendus avec Windows 11 préinstallé.
L’auto HDR sur plus de 1000 jeux PC
Microsoft l’avait déjà promis, mais l’événement Windows 11 a confirmé de nouveau que les jeux Windows 11 pourront bénéficier du HDR automatique déjà en place sur certains jeux Xbox Series X et Xbox Series S. Plus de 1000 jeux PC seront compatibles avec l’auto HDR prochainement, dont les quatre titres suivants :
Age of Empires Definitive Edition
Rocket League
DayZ
DOOM 64
Bien entendu, il faut posséder un écran prenant en charge le HDR pour bénéficier des améliorations attendues. Pour rappel, la fonction auto HDR permet d’améliorer l’image avec une plage de couleur étendue afin d’augmenter considérablement la dynamique de celle-ci, le tout via des algorithmes.
Selon les jeux, le résultat est plus ou moins convaincant et dans tous les cas, la fonctionnalité peut être activée ou désactivée comme on le souhaite.
La technologie DirectStorage des Xbox Series X et S arrive pour les jeux Windows
Avec la sortie des Xbox Series X|S, nous avons découvert la Xbox Velocity Architecture et son DirectStorage. La bonne nouvelle, c’est que ce dernier sera également disponible et en exclusivité sur Windows 11 sur les PC équipés d’un SSD NVMe.
Grâce au DirectStorage, exclusivement disponible sur Windows 11, les jeux peuvent charger leurs données sur la carte graphique, sans interférer avec le CPU. Cela signifie que vous pourrez profiter de mondes incroyablement détaillés calculés à la vitesse de l’éclair, évitant ainsi les temps de chargement à rallonge. Les PC Windows 11 « Optimisés pour le DirectStorage » sont préconfigurés et embarquent les drivers nécessaires pour rendre cette expérience extraordinaire possible.
Le Xbox Game Pass et le Cloud Gaming intégrés dans Windows 11
Windows 11 sera plus que jamais le système d’exploitation des jeux. Déjà largement mis en avant sur console, le Xbox Game Pass aura droit à une place de choix sur Windows 11 également, via l’application Xbox Game Pass.
L’application Xbox rendra ainsi disponible les centaines de jeux Xbox Game Pass disponibles dans le catalogue, incluant évidemment les jeux développés en interne par Xbox et Bethesda, mais aussi les jeux tiers et les jeux du catalogue EA Play pour les membres Xbox Game Pass Ultimate.
Le Cloud Gaming Xbox sera également à l’honneur dans l’app Xbox de Windows 11. Toujours pour les membres Xbox Game Pass Ultimate, il s’agit bien de lancer les jeux disponibles dans le Cloud directement depuis l’interface de l’application, sans aucune installation nécessaire. Il s’agit ici du même fonctionnement qui est déjà disponible sur l’application mobile.
Microsoft met un point d’honneur à rendre de nombreux périphériques compatibles avec ses différentes consoles. Le PC n’échappe pas à la règle et Windows 11 vous permettra bien évidemment de connecter votre manette préférée ou les accessoires nécessaires pour profiter à 100 % de Flight Simulator.
Qu’il s’agisse des nouvelles manettes sans fil Xbox, des claviers mécaniques, des souris dédiées au jeu, du Xbox Adaptative Controller, des casques surround, des cartes graphiques externes ou de bien d’autres éléments, vous pourrez bientôt connecter des millions de périphériques et d’accessoires pour jouer comme vous le souhaitez.
Le partage de compte Microsoft encore effectif
Il y a quelques mois, nous proposions un guide afin de partager son compte Microsoft sur PC avec un proche. Cela permet de bénéficier des jeux et abonnements de ce dernier sans débourser un centime. Nous avons profité du fait que Windows 11 soit déjà accessible pour vérifier que le partage de compte est encore effectif sous ce nouvel OS. Rassurez-vous, il est donc encore possible d’en profiter. Cerise sur le gâteau, la démarche reste la même. Si vous décidez de passer à Windows 11 alors que vous faisiez déjà du partage de compte, vous n’avez alors aucune manipulation à faire.
Un crossover inattendu spécialement concocté par un moddeur du nom d’Illogicoma.
Depuis sa sortie en 2020, Microsoft Flight Simulator a obtenu de nombreuses récompenses et a été salué par la critique pour son réalisme qui se perfectionne de jour en jour et ses décors majestueux représentant fidèlement certains événements majeurs presque en temps réel. C’était notamment le cas avec le blocage du Canal de Suez en mars dernier qui avait été reproduit par un moddeur.
Toutefois, le réalisme est pour certains une manière un peu fade de représenter la vie, et c’est pourquoi un moddeur a décidé d’ajouter encore plus de fun au jeu en codant un crossover inattendu. En effet, le moddeur Illogicoma a ajouté au simulateur des pistes de courses inspirées par le jeu Mario Kart 8, actuellement disponible sur Nintendo Switch. Découvrez les en vidéo :
Pour des soucis d’organisation et de création artistique, les circuits du jeu de course ont été construits dans le ciel, bien au-dessus des nuages, ou au beau milieu de l’océan, ce qui a laissé au moddeur le champs totalement libre pour recréer certaines des pistes les plus impressionnantes. Bien que les circuits soient jouables, ceux-ci sont encore rudimentaires et ne vous offriront pas la même expérience que le jeu original.
Toutefois, ce mod témoigne de la créativité de certains joueurs qui trouvent des opportunités là où les autres voient une limite. Microsoft Flight Simulator est sorti sur PC le 18 août 2020, soit il y a un peu plus d’un an. Depuis cet été, le simulateur de vol est également disponible sur Xbox Series X et S.
Samsung pourrait annoncer le Galaxy Book Fold 17. Ce dernier serait un ordinateur portable avec un écran pliant pour une surface totale de 17 pouces une fois déplié. D'après les premières informations, il y aurait également une caméra intégrée sous l'écran.
Après le Galaxy Z Fold 3, Samsung pourrait annoncer un Galaxy Book 17. C’est en tout cas ce que laisse penser quelques visuels postés sur Twitter ainsi qu’un nom de produit Galaxy Book Fold 17.
17 pouces de diamètre, une fois déplié
Il n’y a vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent. On parle ici d’un laptop qui aurait un écran de 17 pouces de diamètre, on l’imagine vu le nom du produit, avec une pliure au milieu. Cela fait penser au Surface Neo de Microsoft, qui ne verra jamais le jour, à une différence près : le produit de Samsung serait véritablement pliant, alors que le Neo avait deux écrans avec une charnière.
D’autres visuels ont été postés ; l’écran semble faire 17 pouces une fois déplié. L’ensemble paraît extrêmement fin, les finitions des tranches nous font penser à l’iPad Pro. Un des visuels publiés met également en avant une caméra intégrée dans l’écran, à l’image de ce que propose le Galaxy Z Fold 3.
Pour le moment, il faudra se contenter de ses informations uniquement. Samsung a l’habitude d’effectuer quelques annonces en fin d’année, souvent lors de l’IFA. Nous attendons également des nouvelles du Galaxy S21 FE.
Microsoft a annoncé la date de sortie de Windows 11. La mise à jour sera proposée à partir du 5 octobre 2021.
Microsoft est désormais suffisamment confiante pour dévoiler avec précision la date de sortie de Windows 11. Le nouveau système d’exploitation sera commercialisé à partir du 5 octobre 2021, soit dans un mois environ au moment où cet article est publié.
Une mise à jour gratuite, un déploiement long
Comme prévu, Windows 11 sera proposé comme une mise à jour gratuite de Windows 10. Il sera possible de l’installer à partir du 5 octobre, mais il s’agit là du début du déploiement de la mise à jour. Microsoft prévoit en effet un déploiement qui s’étaler jusqu’à la mi-2022, le temps de s’assurer de la « qualité » proposée.
Afin d’offrir une expérience optimale aux utilisateurs, la mise à jour gratuite de Windows 11 s’effectuera progressivement à partir du 5 octobre avec pour objectif que l’ensemble des PC éligibles disposent de la mise à jour gratuite d’ici à la mi-2022.
Comme les précédentes mises à jour majeures de Windows 10, Microsoft va en fait s’assurer que tous les pilotes de votre PC proposent bien une version Windows 11 et qu’aucun logiciel ne risque de devenir inopérant après la mise à jour. Microsoft va ainsi faire appel à ses données de télémétrie pour contrôler le déploiement. Avec certaines mises à jour de Windows 10, le déploiement avait pu prendre près d’un an sur certaines machines. Espérons qu’il sera ici plus rapide.
Une installation à la carte pour les plus téméraires
Nous commençons à avoir l'habitude des images issues du papier (adhésif) ZINK, au rendu est assez original. Ces clichés de 5 x 7,6 cm n'affichent pas le charme vintage des films Instax de Fujifilm, mais ont le mérite d'offrir — selon les constructeurs — des couleurs plus fidèles et un meilleur niveau de netteté.
Cette imprimante portable ne propose pas une colorimétrie exemplaire. Lors de nos mesures, nous avons noté un delta E moyen de 11,5 ; pour rappel, plus le delta E est élevé, plus les couleurs imprimées s'éloignent des couleurs attendues. On estime qu'il doit être inférieur à 3 que pour que l'œil humain ne détecte pas les dérives. Pour notre imprimante chinoise, ce sont principalement les teintes rouge pâle, magenta et grises qui dérivent le plus.
Pour autant, ce Delta E ne classe pas la Mi Portable Photo Printer parmi les plus mauvaises élèves. L'Instax Mini Link de Fujifilm affiche par exemple un Delta E de 15,8, quand celui de la HP Sprocket Plus a été mesuré à 10,7. Parmi les imprimantes les plus fidèles, on citera la Canon Zoemini dont le Delta E descend à 6,2.
Des clichés plutôt précis
Concernant la précision des clichés, on peut observer que malgré une résolution de 300 ppp, les clichés offrent un niveau de netteté relativement satisfaisant, surtout en comparaison des tirages des Instax. Pour une qualité optimale, l'application vous conseille de sélectionner des photos dépassant une définition de 1560 x 1040 pixels.
On n'atteint pas le paroxysme de la précision photographique, mais la Mi Portable Photo Printer s'en sort avec les honneurs. On déplore néanmoins une image toujours un peu surexposée, ce qui nuit au rendu général. Pour améliorer la qualité globale des clichés, nous avons alors choisi d'opérer deux modifications. Ainsi, en baissant un peu la luminosité et en augmentant un peu l'accentuation, on obtient une impression plus proche de la photo originale.
Au cours des prochains mois,Windows 11devrait être disponible pour les machines neuves et un certain nombre d’appareils compatibles, tous assez récents. Toutefois, vous devriez quand même pouvoir installer le nouveau Windows sur des ordinateurs officiellement non supportés. Mais cela se fera à vos risques et périls.
Au programme d’une telle expérience : beaucoup plus d’écrans bleus de la mort et des applications qui plantent plus souvent.
Windows 11 : une tolérance sur les appareils non supportés
Pour le moment, Microsoft semble tenir bon sur la question de la compatibilité Windows 11 : seules les machines les plus récentes auront droit à la mise à jour vers le nouveau système d’exploitation . Sous Intel, l’ordinateur devra disposer d’un processeur de 8e génération, au moins, tandis que, sous AMD, il faudra être équipé d’un Ryzen 2000 ou d’un Epyc de seconde génération, a minima. Quelques processeurs Intel de 7e génération ont été récemment ajoutés à la liste, afin de pouvoir mettre à jour certains produits Surface de Microsoft. Mais, pour l’heure, les appareils plus « anciens » ne sont pas supportés, même s’ils n’ont parfois été mis sur le marché qu’il y a deux ou trois ans.
Cependant, il est toujours possible de contourner les limitations de Microsoft, ce que la firme de Redmond confirme elle-même. En utilisant l’ISO officielle de Windows 11 et un outil tel que Media Creation Tool, une mise à niveau d’une machine non supportée officiellement pourra bel et bien être réalisée. De quoi calmer la grogne des utilisateurs qui ont l’impression que Microsoft les pousse à renouveler leur équipement ? Pas si sûr.
Des BSOD à répétition et des applications qui plantent
Si Microsoft va faire preuve de « tolérance » pour l’installation de Windows 11, l’entreprise met en garde les futurs utilisateurs. Sur des appareils qui ne sont pas officiellement supportés par la firme, Windows 11 devrait offrir une expérience utilisateur assez inconfortable. Ainsi, les écrans bleus de la mort (Blue Screen of Death, BSOD) seraient 52 % plus fréquents. Les crashs d’applications seraient également bien supérieurs, de l'ordre de 43 % pour les applications natives. De quoi promettre pour les applications tierces ! Microsoft précise également que les gels d'applications sont plus fréquents de 17 %.
Est-ce que cela va garantir une expérience utilisateur très dégradée ? Pas forcément. Certes, les chiffres ne sont pas flatteurs, mais Microsoft promet, dans le même temps, une excellente stabilité pour les appareils compatibles. Dès lors, le chiffre de 52 % de BSOD supplémentaires, lorsque seulement 0,2 % des appareils supportés semblent en rencontrer, n'apparaît pas si dramatique. Sans plus de détails, il se pourrait donc bien que certaines machines « non supportées » se comportent très bien sous Windows 11. Tout dépendra également de l'utilisateur et de ses attentes.
Au final, le véritable point bloquant, nous l'évoquions hier, concernera plutôt l'absence ou la limitation des mises à jour. Sur le long terme, ce point pourrait se révéler très néfaste pour les appareils non supportés, même s'ils arrivent à faire tourner une version stable de Windows 11. Reste donc à voir si la politique de Microsoft va évoluer dans les prochains mois. Pour le moment, la situation reste encore assez confuse.
Apple a annoncé, lundi 30 août, le rachat de la plate-forme spécialisée dans la musique classique Primephonic. Le géant de l’informatique prévoit de lancer l’an prochain une application vouée à ce genre, une première pour l’entreprise dont l’offre musicale était jusqu’ici concentrée dans Apple Music. Sollicité par l’Agence France-Presse (AFP) quant au prix d’acquisition de Primephonic, Apple s’est refusé à tout commentaire.
Lancé en 2018, l’Américano-Néerlandais Primephonic se veut une alternative aux grands services de streaming musical en ligne, qui propose un son de meilleure qualité et un catalogue classique plus riche et mieux répertorié. Thomas Steffens, directeur général et cofondateur de Primephonic, n’avait jamais fait mystère de son ambition de voir sa plate-forme rachetée par l’un des géants du secteur.
A compter de lundi, le service n’accepte plus de nouveaux abonnés et se mettra en sommeil le 7 septembre, selon un communiqué publié lundi. Les abonnés de Primephonic se verront proposer un abonnement gratuit de six mois à Apple Music, dans l’attente du lancement de la plate-forme de musique classique d’Apple, en 2022.
Apple a fait savoir à l’AFP que ce nouveau service serait disponible pour 9,99 dollars par mois, contre 14,99 dollars par mois pour Primephonic actuellement. « Nous allons proposer un service dévolu à la musique classique qui sera véritablement le meilleur au monde », a promis Oliver Schusser, vice-président d’Apple Music et de Beats, cité dans le communiqué.
Le nombre d’abonnés d’Apple Music tenu secret
« Primephonic a été créé pour faire en sorte que la musique classique reste pertinente pour les générations futures », déclare, dans ce même communiqué, Gordon Getty, l’un des principaux actionnaires du groupe avant son acquisition. Il est le fils du magnat du pétrole et philanthrope Paul Getty. Pour lui, Primephonic et Apple « peuvent remplir cette mission et amener le classique à une audience mondiale ».
Primephonic n’est pas seul sur le créneau spécialisé de la musique classique en streaming. Il a été devancé, dès 2015, par l’Allemand Idagio, dont l’application a déjà été téléchargée 1,8 million de fois, selon le site spécialisé Crunchbase. Idagio propose une formule gratuite avec publicité et sans possibilité de recherche, et son offre payante démarre à 9,99 dollars par mois.
Apple n’a plus communiqué le nombre d’abonnés à Apple Music depuis juin 2019, quand il avait annoncé avoir franchi le seuil des 60 millions d’utilisateurs payants.
Les députés sud-coréens ont adopté mardi une loi interdisant à Apple et Google d'obliger les développeurs d'applications à utiliser les systèmes de paiement des deux géants de la tech, déclarant de fait illégaux leurs monopoles lucratifs sur l'App Store et le Play Store.
Le projet de loi a été adopté à 180 voix contre zéro, faisant de la Corée du Sud la première grande puissance économique à adopter une telle législation, susceptible de créer un précédent mondial.
Aux Etats-Unis, trois sénateurs ont proposé en août une loi visant à réguler les deux firmes dominantes et contraindre le duopole Google-Apple à s'ouvrir beaucoup plus à la concurrence.
Les parlementaires européens discutent également d'une telle loi.
Cette initiative sud-coréenne intervient alors que Apple et Google sont, à travers la planète, sous le feu des critiques, accusés notamment de prélever une commission de 30% sur les transactions réalisées via leurs systèmes de paiement devenus incontournables.
Le texte sud-coréen - surnommé localement "loi anti-Google" - offrira la possibilité aux utilisateurs de choisir un système de paiement lors de l'achat d'applications.
"Cette loi va certainement créer un précédent pour d'autres pays, ainsi que pour les éditeurs d'applications et les créateurs de contenu du monde entier", a déclaré à l'AFP Kang Ki-hwan, de la Korea Mobile Internet Business Association.
-Colère-
Plus tard cette année, Google prévoit d'imposer à l'échelle mondiale l'obligation pour les développeurs d'utiliser son système de paiement - avec une commission de 30% au-dessus d'un certain seuil - pour les achats intégrés.
En Corée du Sud, il prévoit également de facturer des commissions sur tous les paiements de contenu à partir d'octobre, mettant un terme à une exemption en vertu de laquelle les commissions n'étaient dues que pour les jeux en ligne.
Cette annonce a suscité la colère de plusieurs artistes et créateurs sud-coréens, des écrivains de fiction web et des artistes de webtoons (bande-dessinée en ligne), qui accusent Google d'"abus de pouvoir" et ont fait campagne pour la nouvelle loi.
Apple et Google estiment que les commissions prélevées sont justifiées, affirmant qu'elles permettent de faire des achats en toute sécurité et aux développeurs d'application de toucher des utilisateurs à travers le monde entier.
Avant le débat devant l'Assemblée nationale sud-coréenne, Apple a déclaré à l'AFP que cette loi pourrait exposer les personnes achetant des applications à des risques de fraude, porter atteinte à leur vie privée et rendre le contrôle parental moins efficace.
"Nous pensons que la confiance des utilisateurs dans les achats sur l'App Store diminuera après cette proposition, ce qui réduira les opportunités pour les plus de 482.000 créateurs d'applications que compte la Corée et qui ont gagné plus de 8.550 milliards de wons (6,2 milliards d'euros) à ce jour avec Apple", a déclaré le géant américain dans un communiqué.
Google Korea n'a pas répondu aux demandes de commentaires de l'AFP.
Ces deux géants de la technologie dominent le marché des applications en ligne en Corée du Sud, douzième puissance économique mondiale et leader dans le secteur des nouvelles technologies.
Le Play Store de Google a généré près de 6.000 milliards de wons (4,3 milliards d'euros) de recettes en 2019, soit 63% des ventes totales d'applications dans le pays, suivies par l'App Store d'Apple qui a représenté 24,4%, selon les données du ministère des Sciences de Séoul.
Puisque la firme ne semble pas prête à changer de position, elle déploie maintenant ses efforts à clarifier si un PC pourra être mis à jour vers Windows 11.
Une nouvelle fonction pour Windows 10 21H2
Microsoft va proposer une application permettant de vérifier si votre PC est compatible ou non avec le nouveau système. En plus de cette application, la firme va aussi intégrer la vérification directement dans Windows Update.
À partir de la mise à jour 21H2 qui sortira à la fin de l’année sur Windows 10, Windows Update va indiquer si un PC est compatible ou non avec Windows 11. La mise à jour 21H2 est déjà disponible en test dans le programme Windows Insider, canal Release Preview.
Le message contient aussi des liens qui renvoient vers les sites de support de Microsoft pour expliquer la configuration demandée par Windows 11 et les nouveautés du système.
ENTRETIEN // Depuis son lancement sur PC en août 2020, la nouvelle itération de Flight Simulator accueille des évolutions et ajouts à un rythme effréné — qu'elle entend bien maintenir pour les mois et années à venir. Nous en discutons avec son directeur.
Le 18 août dernier, Microsoft Flight Simulator fêtait son premier anniversaire. Pourtant, la simulation est encore aujourd'hui dans sa phase d'ascension. Présente à la Gamescom pour quelques annonces de mises à jour d'importance à venir dans les prochains mois, elle se voit encore évoluer à vitesse grand V pour de nombreuses années à venir. Nous avons pu en discuter avec Jorg Neumann, son directeur.
"Je me rappelle, il y a un an, quand j'affirmais avec beaucoup d'assurance que nous proposerions une mise à jour majeure tous les mois. Même l'équipe d'Asobo [le studio bordelais en charge du développement de la simulation, NDLR] était un peu inquiète. Ils me disaient, "on va vraiment faire ça ?!". Mais aujourd'hui, on s'apprête bien à lancer notre 11e mise à jour. Nous avons tenu le rythme !" Elles se divisent jusqu'à maintenant en 5 mises à jour de la simulation — amélioration du comportement des avions, de la retranscription de la météo et du trafic aérien en temps réel… — et 6 mises à jour du monde. Ces dernières consistent en la reprise d'une zone particulière de la planète, retravaillée de fond en comble pour être reproduite avec une authenticité extrême dans la simulation. "Nous sommes extrêmement fiers de ces mises à jour du monde. Elles couvrent maintenant une vingtaine de grandes villes, quelque chose comme un millier de points d'intérêts… J'étais très heureux en particulier quand nous avons pu avoir la France et le Benelux, et Paris !"
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Pour cette 6e mise à jour, disponible gratuitement à partir du 7 septembre, ce sont l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse qui sont à l'honneur — un choix de région on ne peut plus approprié pour une annonce faite dans le cadre d'un salon allemand comme la Gamescom. Cette zone du monde bénéficie donc désormais de villes reproduites avec une précision de 7 cm, ainsi que de nouvelles données topographiques permettant une bien meilleure représentation des reliefs. "Au lancement, les Alpes n'étaient pas très bien faites. Mais maintenant, si vous connaissez ces montagnes, vous pouvez voir qu'elles ressemblent exactement à la réalité !", s'enthousiasme Neumann.
Un travail collaboratif avec des institutions du monde entier
Comme toujours, cette mise à jour représente un authentique exploit technique, et est le fruit d'un travail hautement collaboratif. "Rien de ça ne serait possible si nous étions tout seuls, l'équipe de Flight Simulator et Asobo." De l'aide est donc nécessaire, en provenance interne de Microsoft en premier lieu, mais pas seulement. "Nous travaillons avec l'équipe Bing Maps, qui nous fournit les données dont elle dispose. Mais cela ne suffit pas toujours, car leur métier n'est pas le même que le nôtre. Nous sommes alignés sur nos besoins en photos aériennes et imagerie satellite de haute qualité ; en revanche, sur les données topographiques, Flight Simulator a besoin de beaucoup plus de précision que Bing Maps. Parfois, ils ont des contrats avec des entreprises qui peuvent nous fournir ces données, mais pas toujours."
"Dans le cas de la France par exemple, ils n'avaient rien. Mais nous voulions faire la France, non seulement parce que c'est là que se trouve Asobo, mais surtout parce que c'est un pays important pour l'histoire de l'aviation. Alors dans ces cas-là, je vais chercher les données ailleurs. Je suis en contact avec plein de gouvernements à travers le monde. Souvent, ils me redirigent vers leurs instituts géographiques ou d'urbanisme, car ce sont généralement eux qui ont les meilleures données existantes. Ce n'est pas la NASA, ce n'est pas Airbus ; ce sont ces institutions locales, car ce sont elles qui en ont l'utilité. Pour la France, c'est l'IGN qui a pu nous fournir des données extraordinaires — et pas seulement pour la métropole, mais aussi pour les territoires d'outre-mer."
Ces données cartographiques sont un outil précieux pour Asobo, mais elles ne suffisent pas à créer automatiquement les modèles 3D utilisés dans la simulation. "Pour les villes, nous utilisons de l'imagerie infrarouge, ce que l'on appelle des DSM (Digital Surface Models) et des DTM (Digital Terrain Models). Les premiers sont réalisés avec des rayons qui rebondissent sur la première surface rencontrée, les seconds avec des rayons qui pénètrent jusqu'au sol. Cela nous permet de créer en substance une photographie 3D de la ville. Là encore, Bing Maps n'est pas toujours capable de nous fournir tout ça — pour Paris par exemple, ils n'avaient rien. Alors je vais trouver des entreprises qui disposent de ce genre de données, et je les leur achète, tout simplement. Ensuite, il faut conformer les données pour qu'elles fonctionnent avec notre pipeline, on retire les arbres pour les remplacer par les nôtres, qui sont plus jolis… Il y a donc un peu de travail manuel à faire, qui nous prend quelques semaines."
"Au total, une mise à jour du monde représente quelque chose comme un an, un an et demi de travail — pas à 100 % de notre temps évidemment, mais en parallèle d'autres choses. Aujourd'hui, nous travaillons déjà sur des mises à jour à venir en 2022 et 2023."
Rendre la simulation plus abordable, mais sans compromission
Pour mettre en valeur les lieux concernés par la mise à jour, cette dernière incorpore également de nouvelles activités liées, notamment de nouveaux "Vols de découverte". Ces derniers, intronisés fin juillet en simultané du lancement de Flight Simulator sur Xbox Series X/S, proposent de simplement lâcher le joueur instantanément en vol au-dessus d'une ville, d'un monument ou d'un lieu naturel remarquable, sans autre forme de complication. Ils participent à rendre la simulation beaucoup moins austère et exigeante, notamment pour un premier contact. Mais pas question pour autant de sacrifier l'exigence et l'authenticité du produit.
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"Depuis le premier jour où j'ai commencé à défendre le projet, je disais que nous souhaitions faire une simulation pour les fans de simulations — les "simmers", comme on les appelle. Et nous n'avons jamais dévié de cela. Les simmers sont notre cœur d'audience, nous devons faire en sorte qu'ils aiment vraiment le produit. Ils sont notre priorité. Mais Flight Simulator n'est pas un jeu. Il n'y a pas de missions, pas d'objectifs, rien de ce qui fait habituellement un jeu. C'est un produit structuré de façon totalement différente."
De fait, Jorg Neumann se refuse à employer le terme "joueur" pour parler des utilisateurs de Flight Simulator. "La seule catégorisation que j'emploie, c'est que nous avons des simmers, et nous avons des visiteurs. Les visiteurs, ce sont des personnes qui ont été attirées par une bande-annonce, qui sont souvent arrivées par le Xbox Game Pass. Notre boulot, c'est de les faire tomber amoureux, et s'ils tombent amoureux, alors ils resteront avec nous."
C'est là le rôle de ces vols de découverte… dont l'idée vient en partie d'un joueur invétéré, et pas n'importe lequel : Phil Spencer, le patron de la division Xbox chez Microsoft. "Phil est un gros joueur, mais ce n'est pas un simmer. Et je me rappelle qu'il m'a dit, il y a quelques années, "Ah, j'adorerais pouvoir juste jouer les bandes-annonces !" Il ne voulait pas passer par l'aéroport, effectuer toutes les procédures… Il voulait juste voler. Et en vérité, c'est exactement ce qu'est un premier vol dans la vraie vie. L'instructeur fait décoller l'avion, et une fois qu'on est dans les airs, il nous met dans le siège du pilote, et on ne fait presque rien ! On joue un peu avec le manche, et c'est tout. Mais c'est une sensation extraordinaire, on a vraiment l'impression de voler, d'apprendre quelque chose, et c'est là qu'on tombe amoureux. C'est comme ça qu'on a tous démarré. Et nous essayons de reproduire ça avec ces vols de découverte."
Musée virtuel
Alors puisqu'il refuse d'être un jeu, Flight Simulator sera autre chose : une célébration de l'aviation, de son histoire — peut-être même jusqu'à devenir un musée virtuel. C'est en tout cas dans ce sens que va une autre nouveauté intronisée avec cette 6e mise à jour du monde : les "Légendes locales". Sous cette bannière, la simulation accueillera régulièrement de nouveaux aéronefs historiques, souvent célèbres dans leur pays d'origine, mais pas forcément en dehors de ces frontières. La série commence avec le Junkers Ju 52, un avion de transport allemand lancé en 1930, et affectueusement surnommé "Tante Ju" sur ses terres natales.
"Nous faisons énormément d'efforts pour inclure ces avions dans la simulation", s'enorgueillit Jorg Neumann. "Nous réalisons des scans de l'intérieur et de l'extérieur avec une précision d'un millimètre. Pour le Ju 52, nous avons travaillé avec une organisation qui possède et préserve l'un des tout derniers exemplaires en état de vol. Nous l'avons scanné, nous avons fait des prises de son… Nous avons aussi pu travailler avec un pilote qui l'a piloté, et qui nous a donné de retour sur son comportement en vol."
"C'est l'une des parties les plus exaltantes de mon job, de pouvoir discuter avec les conservateurs. Ces avions, ce sont leurs bébés, leur vie. Et quand ils nous voient arriver avec nos scanners, ils comprennent que, alors que les vrais appareils vont inexorablement se détériorer, nous allons pouvoir les préserver indéfiniment sous forme numérique ! Nous leur donnons d'ailleurs nos scans, pour qu'ils puissent en faire l'usage qu'ils veulent — et aussi de l'argent qui va les aider à préserver l'appareil réel."
Ces avions seront proposés en contenu additionnel payant, "mais à un prix aussi bas que possible", nous promet Neumann, "pour qu'un maximum de gens puisse y accéder." Et pour la suite ? "Nous avons déjà une liste d'une centaine d'appareils que nous voudrions faire, et je suis très impatient, parce que c'est célébrer l'histoire de l'aviation d'une manière qui n'est sans doute possible que dans Flight Simulator."
Top Gun et des courses en ligne à l'horizon
Et ce ne sont pas là les seules nouveautés à venir dans les tout prochains mois pour Flight Simulator. Outre du contenu en lien avec le film Top Gun Maverick à paraître en novembre, on verra aussi dans le courant de l'automne l'ajout d'un nouveau mode créé en partenariat avec les Courses aériennes de Reno. Il s'agira de la toute première apparition d'un mode multijoueur dans l'histoire de la série Flight Simulator. Une excellente démonstration, pour Jorg Neumann, de l'évolutivité de la simulation qu'il vante tant. "Avec des mises à jour de ce genre, on étend vraiment ce que la plateforme est capable de faire. Les joueurs vont s'en emparer, on compte sur les moddeurs et les tiers pour créer des choses complètement folles avec ces nouvelles possibilités. J'ai hâte !"
La faible profondeur de l'EW6S3624BX n'est pas sa seule originalité. Comme le montrent les clichés, il arbore une robe anthracite mate du meilleur effet. Certes, la couleur a tendance à se démocratiser dans nos buanderies, mais les appareils de soin du linge sont encore très majoritairement blancs et cette "fantaisie" esthétique est pour le moins réussie. Sans aller jusqu'à l'exposer dans un salon, on peut l'installer à portée de vue, dans un petit appartement avec cuisine ouverte, par exemple, sans craindre qu'il ne gâche la pièce par un aspect trop "électroménager". Comme souvent chez Electrolux, les matériaux semblent de qualité.
La molette (en plastique, dommage), par exemple, est très agréable à manipuler et elle paraît bien solidaire de l'ensemble ; elle ne devrait pas rester accidentellement entre les doigts, même après de nombreuses manipulations.
Le reste du panneau de commande se compose de touches sensitives, bien réactives, même avec les doigts mouillés. Enfin, toutes les informations nécessaires sont indiquées à l'aide d'afficheurs électroniques à segments (pour les données chiffrées, comme la température de l'eau ou la vitesse d'essorage) et d'icônes.
La prise en main ne pose pas de problème particulier et on débute évidemment la programmation avec la sélection du cycle de base. Si les incontournables (coton, synthétique, délicat...) sont de la partie, on apprécie qu'Electrolux propose des programmes un peu plus spécialisés comme Denim, Outdoor, Allergie... Certes, il y a de fortes chances qu'ils soient rarement utilisés, mais abondance de biens ne nuit pas.
Le reste du paramétrage d'un cycle se poursuit à l'aide des touches sensitives. Encore une fois, tout est très clair, le nom des différentes options à activer ou à régler étant inscrit en toutes lettres sur les boutons. Des diodes indiquent celles qui sont enclenchées. Bref, difficile de faire plus simple, même si une lecture rapide du manuel papier de l'EW6S3624BX peut s'avérer utile pour savoir, par exemple, que la fonction "douceur plus" cache une meilleure distribution de l'adoucissant. On se demande d'ailleurs pourquoi cette option n'est pas activée tout le temps.
Le système Time Manager se montre un peu plus simple à appréhender que d'habitude grâce à cinq diodes : grâce à elles, l'utilisateur sait à tout moment s'il peut encore allonger ou raccourcir le cycle. Certes, cela n'a rien de révolutionnaire et nous aurions préféré une estimation, même sommaire, des quantités d'eau et d'électricité utilisées. Au moins cette indication a-t-elle le mérite d'exister.
Electrolux préconise une charge de linge de 6 kg. Bon point, celle-ci semble en adéquation avec le volume du tambour qui ne dépasse pas 43 litres, mais qu'on remplit sans trop forcer à 80 % de la capacité maximale. Il faut en revanche forcer un peu pour rentrer les dernières pièces quand on veut laver 6 kg de textile.
En raison de la profondeur limitée, le bac à lessive ne s'ouvre pas sur une aussi grande amplitude qu'avec un modèle standard. Néanmoins, on arrive à le remplir sans renverser de lessive partout. On l'extrait facilement de son logement pour le nettoyer avant de le remettre en place sans plus de difficultés.
Efficacité de lavage
L'Electrolux PerfectCareEW6S3624BX s'acquitte de sa mission sans éclat particulier.
Il ne peut rien contre la trace de rouge à lèvres, mais ce n'est pas le seul lave-linge dans ce cas. Plus ennuyeux, ses performances face à la tache de sang sont bien inférieures à celles de la majorité des autres appareils de notre comparatif. Le noir de carbone (en poudre, ou mélangé à de l'eau) lui pose des difficultés, et la goutte de café se distingue encore bien après un passage dans la machine. Heureusement, il élimine bien les autres taches, dont la trace de vin.
Comme toujours, c'est le cycle à 60 °C qui se révèle le plus efficace en raison de la température de l'eau. Les programmes à 30 °C ont besoin de temps pour bien éliminer les taches. Le cycle le plus long à cette température (coton normal chargé à 80 % de la capacité maximale) est donc également le plus performant. En queue de peloton, on trouve le programme coton normal (3 kg de linge) suivi de sa version rapide qui s'achève au bout de 48 minutes.
Enfin, le cycle express d'une durée de 14 minutes ne sert qu'à rafraîchir le linge. Il n'élimine aucune tache.
Consommation d'eau et d'électricité
Est-ce en raison de sa faible capacité ? Toujours est-il que le PerfectCare 600 EW6S3624BX arrive à maîtriser ses besoins en eau et en énergie.
Par exemple, il n'a besoin que de 7,8 litres d'eau par kilogramme de linge pour arriver au terme du cycle coton rapide chargé de 3 kg de vêtements. À titre d'information, c'est deux fois moins que la moyenne pour les autres lave-linge de notre comparatif (15,5 l/kg de linge). Même dans sa version classique, le programme coton du PerfectCare 600 demeure peu aquavore, et il ne réclame que 12,9 l/kg de linge à mi-charge, contre 14,8 l/kg de linge en moyenne. On peut établir le même constat quand le tambour est rempli. Nous avons mesuré une consommation en eau de 8,1 l/kg de linge (10,4 l/kg de linge pour le même cycle, en moyenne). Même le programme maison à 60 °C montre des besoins en eau tout à fait raisonnables (18,6 l/kg de linge, contre 23,6 l/kg de linge en moyenne).
Les comparaisons sont moins impressionnantes en ce qui concerne les besoins en énergie, mais elles demeurent tout de même en faveur du PerfectCare 600 EW6S3624BX. On remarque néanmoins une surconsommation du programme éco, puisque celui-ci peut atteindre une température de l'eau de 60 °C. Le cycle coton normal chargé de 3 kg de linge se montre un peu plus gourmand que la moyenne (0,52 kWh contre 0,40 kWh). Mais ces deux exemples exceptés, le PerfectCare 600 affiche des consommations électriques inférieures à la moyenne, comme le montrent les graphiques ci-dessous, même le programme coton à 60 °C, traditionnellement un gouffre énergétique.