Commodité d'emploi
Le robot i-GeniMix réussit l'exploit de proposer un bol XXL dans un bloc moteur assez étroit qui n'occupe pas trop de place sur un plan de travail. Ni large ni profond, ce robot-cuiseur fait partie des plus compacts de notre comparatif (36 cm de profondeur et 18 cm de largeur). Quant au bol tout en hauteur, Sa contenance globale de 4,5 litres et de 3,5 l utiles permet de cuisiner pour 1 à 8 personnes.
Les plastiques blancs et noirs ne sont pas sans rappeler ceux des Monsieur Cuisine Connect ou du Digicook. On se doute évidemment que tous ces robots sont issus des mêmes usines de fabrication ou presque.
Comme avec les robots-cuiseurs de la grande distribution — mais pas que, Moulinexet Magimix aussi ! —, le bol se manipule à l'aide de deux poignées sur les côtés, comme on le ferait avec un autocuiseur. C'est peu pratique lorsqu'il s'agit de verser le contenu de la cuve lorsqu'elle est chaude. On aurait préféré un système similaire à celui du Kenwood CookEasy+ qui non seulement possède deux poignées latérales, mais également une large poignée centrale. Heureusement pour lui, le bol est assez léger (1,5 kg), mais le hic, c'est que le bloc moteur l'est aussi (4,8 kg). Du coup, lorsqu'on extrait le bol de sa base, le bloc moteur a tendance à se soulever. Les ventouses font tout ce qu'elles peuvent, mais quand la cuve est pleine, elles abandonnent le bras de fer.
Alors que la fermeture du couvercle du bol du Monsieur Cuisine Connect de Lidl nous mettait en difficulté, celle du i-GeniMix ne pose aucun problème. Il est léger et glisse très facilement dans ses charnières. C'est vraiment une bonne chose que Thomson ait soigné le couvercle de son bol ; les difficultés que l'on peut rencontrer avec des couvercles mal fichus ont de quoi décourager quand on est amené à le manipuler plusieurs fois au cours de la même recette. Entièrement en plastique, il prévoit un petit orifice pour insérer des ingrédients au cours d'une cuisson. Il n'est pas vraiment très large et risque de poser quelques soucis de débordements.
On ne peut pas passer à côté du large écran tactile de 7 pouces, bien incliné vers l'utilisateur, qui offre une bonne lisibilité. Forcément, il donne accès à la cuisine guidée. Le catalogue comprend 500 recettes qui sont organisées par ordre alphabétique ou par type de plats (accompagnements, apéritifs et tartinades, boissons, desserts, entrées à base de poissons/viandes/végétariennes, glaces et sorbets, one pot, les plats à base de pâtes/poissons/viandes/végétariens, sauces, soupes et veloutés, tartes, quiches et salades). Contrairement au Bosch Cookit, l'interface du i-GeniMix prévoit judicieusement une barre de recherche pour mieux s'y retrouver dans le catalogue.
En aperçu, on accède aux informations de base : temps de préparation, cuisson et nombre de convives. On regrette qu'il ne soit pas (encore) possible de modifier le nombre de convives pour ajuster automatiquement la liste des ingrédients et les temps de préparation, comme le propose notamment Moulinex sur son Cookeo Touch. Lorsqu'on entre dans la recette, s'affichent alors la liste des ingrédients, le déroulé de la recette, quelques astuces pour la "pimper", ainsi que la liste des accessoires à utiliser. La cuisine guidée est plutôt claire et bien détaillée, mais il arrive bien souvent — pour ne pas dire systématiquement ! — qu'il y ait 5 ou 6 étapes au sein de la même étape. Nous préférons de loin le pas-à-pas du Thermomix et du Cookit : une étape : une action !
À l'instar d'un Vorwerk Thermomix TM6, l'i-GeniMix prévoit des programmes automatiques (pétrir, vapeur, mijoter, râper/trancher, ou nettoyage). Ces modes ajustent automatiquement la durée du programme et la température de cuisson ou de mixage quand c'est nécessaire. Pour les cuisiniers confirmés, il est bien évidemment possible de passer par le mode manuel pour lequel l'utilisateur peut sélectionner la durée de son programme de cuisson (de 1 s à 90 min), la température (entre 37 et 130 °C par paliers de 5 °C) et la vitesse de rotation des lames (jusqu'à 12 + une vitesse turbo).
Pour sublimer le tout, l'i-GeniMix intègre également une balance, précise à 5 grammes près. Si l'affichage est plus heureux que celui du Digicook quasiment illisible, on déplore encore et toujours ce léger différé à l'affichage. Ce petit lag risque de compromettre une recette si l'on verse le sucre trop rapidement dans la cuve. Il faut être vigilant sur ce point.
En clair, l'interface du i-GeniMix ne pose aucun problème particulier. L'écran est réactif, les menus sont clairs, les informations et les recettes sont nombreuses ; d'autant que le catalogue va s'étoffer au gré des mises à jour mensuelles qui enrichiront le robot de 10 nouvelles recettes chaque mois.
Loin d'être avare en accessoires, Thomson livre avec son robot-cuiseur une panoplie complète d'ustensiles pour le rendre polyvalent : un panier vapeur intérieur, un plateau vapeur XXL, un pétrin, un fouet, un couteau 4 lames, une spatule et une râpe à légumes. C'est très malin de la part du fabricant de fournir cet accessoire qui manque à de nombreux robots-cuiseurs, dont le Thermomix.
Contrairement au bol du Bosch Cookit qui a la même capacité — et qui pèse plus de 2,8 kg —, celui du i-GeniMix est assez léger (1,5 kg), ce qui permet de le nettoyer facilement entre deux préparations. Le couvercle, tout en plastique transparent, ne présente pas d'interstice et son joint est amovible, ce qui est une bonne chose quand on veut le remplacer.
Les couteaux sont eux aussi amovibles, mais contrairement à ceux du Thermomix, ils ne se retirent pas en débloquant la bague sous le couvercle. Il suffit de les déboiter de la tige centrale. Cela vaut également pour le batteur.
Le bloc moteur se nettoie très facilement avec son revêtement lisse. L'écran du robot est pour sa part très sensible aux traces de doigts. À force de manipulations, il est complètement recouvert d'empreintes digitales. Pour le nettoyer, le mieux est de s'armer d'un chiffon humide.
S'il est moins lent qu'un Silvercrest Monsieur Cuisine Connect, l'i-GeniMix n'est quand même pas un foudre de guerre. La montée en température de 20 °C à 40 °C prend 15 min (5 min de moins que le robot de Lidl) et le passage de 55 °C à 95 °C prend lui 25 min. Ce qu'il faut voir en revanche, c'est qu'en mijotage, le robot s'emploie à ne pas dépasser les basses températures, comme la plupart des robots-cuiseurs de notre comparatif d'ailleurs.
Du coup, la stabilité est quasi-irréprochable, qu'on lui demande d'atteindre 37 °C (température minimale), 40 °C, 55 °C ou 95 °C. Les écarts de températures ne dépassent pas 0,2 °C, ce qui est irréprochable.
Pour l'homogénéité en rissolage, c'est une autre paire de manches. Pour commencer, le robot monte extrêmement vite à 130 °C (1 min 30 s). Le hic, c'est qu'il va tellement vite qu'il chauffe beaucoup trop. Nous avons obtenu un pic à 200 °C dans la cuve (alors que sa plage maximale est de 130 °C). Heureusement, la température finit par redescendre, mais très lentement. D'une manière générale, nos sondes ont révélé des écarts assez importants en rissolage : 165 °C au point le plus chaud, 140 °C sur le côté droit, et autour de 120 °C en bas. Une fois que la température est trop redescendue, l'i-GeniMix repart de plus belle et grimpe de nouveau autour de 190 °C, pour baisser ensuite. Et ainsi de suite...
Test Robot-cuiseur Thomson i-GeniMix : un nouveau rival pour le Monsieur Cuisine Connect de Lidl - Les Numériques
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