Après six mois passé en apesanteur dans l’ISS, Thomas Pesquet est revenu « en forme » mardi sur Terre. Quelques heures après son amerrissage réussi au large des côtes de Floride, l’astronaute français est rentré tard dans la soirée à Cologne en Allemagne.
Depuis le tarmac de l’aéroport, Pesquet est descendu de l’avion de l’Armée française seul et marché le long des barrières de sécurité pour remercier les nombreux fans venus l’ovationner. « Ça va très bien ! J’ai eu quelques heures pour me remettre de l’amerrissage qui s’est bien passé, a-t-il déclaré devant la presse. C’est la deuxième fois pour moi, donc avec un peu plus d’habitude, on revient en forme encore plus rapidement ».
Huit heures après son désamarrage de l’ISS, la capsule Dragon de SpaceX, qui transportait trois autres astronautes (deux Américains et un Japonais), a opéré une vertigineuse descente vers la Terre, freinée par l’atmosphère puis par d’immenses parachutes.
Aussitôt arrivés en mer, les astronautes ont été extraits un par un de leur capsule et placés sur un brancard. Ce qui l’a frappé en premier ? « Les odeurs des personnes qui venaient nous récupérer. Ils sentaient super bon la lessive et le savon, ce qui veut dire que nous on sentait pas forcément très bon... », a plaisanté l’astronaute.
Ses premières envies ? « Une bonne douche, des nourritures terrestres, du fromage et une bonne nuit dans un bon lit ». Mais le Français de 43 ans devra d’abord suivre un programme de trois semaines de réhabilitation physique à Cologne. Il y subira aussi des prélèvements scientifiques afin de contribuer à la collecte de données sur l’effet de la micro-gravité sur le corps humain.
Et après ? Thomas Pesquet ne cache pas ses ambitions futures pour la Lune. « C’est vrai qu’il n’y a jamais eu d’Européen sur la Lune, mais le plus enthousiasmant, ce ne serait pas seulement d’y retourner pour planter un drapeau mais d’y aller pour des raisons scientifiques. On est là pour être des explorateurs ».
A l’ESA, le choix du nom de l’Européen qui pourra orbiter autour de la Lune, voire à fouler son sol, n’est pas encore prise. Mais fort de son expérience, Thomas Pesquet « coche toutes les cases pour remplir un des trois sièges garantis auprès de la Nasa pour la Lune », glisse un autre astronaute français, Jean-François Clervoy, vétéran de trois missions spatiales.
VIDÉO. «Une douche, du café et... du fromage» : les premières envies de Thomas Pesquet, de retour sur Terre - Le Parisien
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