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Tuesday, October 5, 2021

Test Fujifilm GFX 50S II : le moyen format aux portes de l'accessibilité - Les Numériques

Gestion du bruit électronique

Le Fujifilm GFX 50S II embarque un capteur moyen format de 51,4 Mpx bien connu de nos experts puisqu'il a déjà équipé les GFX 50S et 50R auparavant. Sa sensibilité va de 100 à 12 800 ISO et peut être étendue de 50 à 102 400 ISO. La principale différence avec les précédents modèles est que cette cellule sensible est à présent stabilisée mécaniquement.

Raw
Jpeg

Même si le capteur commence à subir le temps qui passe, il sait encore rester très précis. Les images sont de très bonne facture, riches et détaillées. En jpeg, on pourra utiliser les clichés sans arrière-pensée jusqu'à 3200, voire 6400 ISO. Même à cette valeur, le lissage est assez contenu.

En raw, il faut s'attendre aux mêmes performances et c'est après 6400 ISO que le bruit est plus marqué, sans qu'il soit impossible de s'en débarrasser pour autant. Au-delà de 12 800 ISO ou 25 600 ISO, il sera en revanche compliqué de tirer quelque chose des photos sans une perte de qualité difficile à estomper.

Sony Alpha 1
Fujifilm GFX 50S II

Bien que les deux appareils ne jouent pas dans la même catégorie, amusons-nous à comparer le Sony Alpha 1 (A1) à la définition de 50,1 Mpx. En mettant en face les fichiers jpeg sortis des boîtiers, on remarque le bon traitement du côté de Fujifilm qui arrive à conserver plus facilement les détails.

En effet, chez Sony, le lissage apparaît plus présent dès 1600 ISO. Nous sommes pourtant devant un capteur d'excellente qualité, mais la “magie” du moyen format est encore à l'œuvre avec une bonne gestion de la montée en sensibilité.

Latitude d'exposition

Le capteur de 51,4 Mpx parvient à restituer les faibles lumières sans beaucoup de bruit jusqu'à -4 IL. Ensuite, le grain reste assez fin et il sera assez aisé de récupérer les images au développement. C'est principalement à -5 IL que le grain sera trop présent pour être corrigé sans perdre en qualité.

La gestion des hautes lumières pose plus de problèmes au GFX 50S II. La restitution des détails est assez réussie jusqu'à +1,3 IL, mais on observe rapidement des dérives colorimétriques bien trop présentes dès +1,6 IL. Au-delà, il ne faut plus espérer récupérer les détails dans les zones surexposées.

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