ENQUÊTE - La résiliation des comptes des défunts sur internet peut être une étape douloureuse et complexe pour les proches.
«C'est pénible car, sur le moment, on a d'autres choses à penser.» Comme si le deuil n'était pas une épreuve déjà assez difficile à gérer, l'avènement d'internet, puis des réseaux sociaux dans les années 2010, a créé une nouvelle préoccupation pour les proches des défunts : que faire de leurs - nombreux - comptes numériques ? À la mort de son petit frère en 2019, Marine, 29 ans, a, elle, choisi de garder ouvert son compte Facebook. «Comme c'était un suicide, on avait besoin de réponses et donc de lire tout ce qu'il avait pu dire à ses amis», raconte la jeune femme. Mais pas question pour elle de le garder en ligne comme si de rien n'était. «On a supprimé tous ses amis et changé son nom et prénom.»
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S'il peut paraître secondaire de l'extérieur, ce sujet du «deuil numérique» n'est pas si anecdotique que cela. Il charrie en effet de nombreuses problématiques, en premier lieu psychologiques pour les familles. «Clôturer les comptes d'un défunt revient à l'enterrer une deuxième fois»,
À la mort d'une personne, la délicate gestion de son identité numérique - Le Figaro
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