Durant la présentation de son nouveau Microsoft Store, la firme de Redmond a prouvé que le modèle de l’App Store d’Apple n’était pas la seule solution.
Si vous suivez un tant soit peu l’actualité tech, vous n’êtes pas sans savoir qu’Apple est actuellement attaqué de toute part en raison de son magasin d’applications, l’App Store. Sur iPhone et iPad, le géant californien n’autorise que ce moyen précis pour permettre aux développeurs de proposer leurs applications, et il est vivement critiqué en raison de la fameuse commission de 15 à 30% qu’il s’octroie à chaque achat transitant par son App Store.
Sur ordinateur, le Mac App Store a beau être largement moins développé et ne pas être la seule manière d’installer une application (avec des problèmes de sécurité potentiels, reconnaît Apple), la firme récupère une commission similaire.
Ce système était d’ailleurs le point de départ du conflit qui a opposé la Pomme à Epic Games, mais aussi celui d’autres affaires antitrust comme ces poursuites engagées par la Commission européenne contre Apple pour « abus de position dominante ».
Windows 11 prouve qu’un autre modèle est possible
Quel rapport avec Windows 11, fraîchement présenté par Microsoft ? En détaillant ses nouveautés, la firme de Redmond a réalisé un joli pied-de-nez à Apple en faisant exactement l’inverse de l’App Store avec le nouveau Microsoft Store.
Déjà, le Microsoft Store de Windows 11 se veut plutôt laxiste et accueillera tout type de logiciels, et même des applications Android. Quant à la taxation appliquée, Microsoft ne récupérera qu’une commission de 12% auprès des développeurs qui passeront par son système de paiement. C’est déjà moins qu’Apple, mais, surtout, les développeurs auront dorénavant la possibilité d’utiliser leurs propres systèmes de paiement. Dans les faits, ils pourront ainsi récupérer 100% de leurs revenus, sans avoir à verser un pourcentage à Microsoft.
Cela veut dire qu’un certain Epic Games pourrait tout à fait proposer son propre système de paiement dans Fortnite sans être exclu d’office du magasin d’application, comme cela s’était produit avec Apple l’an dernier. De cette façon, la firme fondée par Bill Gates prouve qu’il est possible de proposer un store d’application sans pour autant forcer les développeurs à payer une taxe. D’ailleurs, Apple n’est pas la seule entreprise à être visée. Google récupère lui aussi une commission similaire à chaque achat transitant par le Play Store.
Cette nouveauté de Windows 11 réduit la défense d’Apple à néant - Journal du geek
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