L'Anses avait rendu en avril 2021 un avis très attendu mais dont le calendrier même faisait polémique, puisqu'il avait été publié après le début du déploiement de la 5G.
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France Télévisions
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L'Anses se veut rassurante. Dans un avis actualisé jeudi 17 février, l'Agence nationale de sécurité sanitaire estime "peu probable", en l'état des connaissances actuelles, que la téléphonie 5G présente des "risques nouveaux" pour la santé.
L'Anses avait rendu en avril 2021 cet avis très attendu mais dont le calendrier même faisait polémique, puisqu'il avait été publié quelques mois après le début du déploiement de cette cinquième génération de la téléphonie mobile. Le débat avait été enflammé, le président Emmanuel Macron estimant par exemple que les tenants d'un moratoire voulaient un "retour à la lampe à huile".
L'agence avait alors estimé, que "sur la base des données scientifiques disponibles à ce jour", il était "peu probable que le déploiement de la 5G (dans les bandes de fréquences déjà déployées en France) présente de nouveaux risques pour la santé", tout en reconnaissant le manque d'études sur certaines fréquences. Elle avait toutefois ouvert plusieurs semaines de "consultation publique" sur son avis, indiquant qu'elle pourrait éventuellement le compléter.
Plus de 200 contributions – particuliers, associations ou industriels – ont été recueillies et l'Anses a également épluché de premières mesures d'exposition "au voisinage des antennes relais 5G" réalisées par l'Agence nationale des fréquences (ANFR).
L'actualisation de son avis conclut que ces nouveaux éléments "confortent les conclusions initiales". A savoir que pour les fréquences déjà déployées, très proches de celles utilisées pour les précédentes générations, "les niveaux globaux d'exposition aux champs électromagnétiques seront comparables ou légèrement supérieurs à ceux des technologies existantes" et qu'il est donc "peu probable que ce déploiement entraîne de nouveaux risques pour la santé".
Elle recommande donc de poursuivre les études, notamment de surveillance des expositions, et d'adopter des "usages raisonnés" de la 5G, notamment pour les enfants ou en utilisant des kits à oreillette, par exemple.
À l'heure actuelle, le Xiaomi Mi 11i fait partie des smartphones les plus abordables pour bénéficier de la grande puissance de la puce haut de gamme de Qualcomm en 2021. La preuve : son prix passe aujourd'hui de 699 euros à seulement 399 euros chez RED by SFR.
Le Xiaomi Mi11i // Source : Anthony Wonner – Frandroid
Xiaomi ne va pas tarder à lancer sa nouvelle génération de smartphones premium en France, mais la marque chinoise se concentre tout d’abord en ce début d’année 2022 sur sa nouvelle gamme Redmi Note, qui rencontre toujours un franc succès dans l’Hexagone. Cette dernière devrait être évidemment très intéressante niveau rapport qualité-prix. Cependant, si vous voulez un téléphone un peu mieux équipé pour pas trop cher, le Mi 11i est le flagship killer du moment à saisir rapidement grâce à cette réduction de 300 euros.
Ce qu’il faut retenir du Xiaomi Mi 11i
L’écran Super AMOLED de 6,67 pouces à 120 Hz
Le combo Snapdragon 888 + 8 Go de RAM
L’appareil photo avec capteur 108 Mpx
Au lieu de 699 euros à son lancement l’année denière, le Xiaomi Mi 11i avec 256 Go de stockage est aujourd’hui disponible en promotion à seulement 399 euros sur la boutique en ligne de RED by SFR, soit 43 % de remise immédiate. Pas besoin de prendre un forfait chez l’opérateur, il suffit de choisir l’option « Acheter seul ».
Si, par la suite, l’offre mentionnée dans cet article n’est plus disponible, merci de jeter un coup d’œil ci-dessous afin de dénicher d’autres offres concernant le Xiaomi Mi 11i. Le tableau se met à jour automatiquement.
Un smartphone qui fait les bons compromis
Le Xiaomi Mi 11i est un peu plus timide que le smartphone premium dont il s’inspire. Loin d’être une simple version allégée de ce dernier, il fait simplement les bons compromis pour bénéficier d’un encore meilleur rapport qualité-prix. Par exemple, son écran Super AMOLED de 6,67 pouces n’est pas incurvé avec une définition WQHD+, mais plat en Full HD+. Il conserve cependant le taux de rafraichissement à 120 Hz pour une fluidité très agréable.
De même pour sa batterie de 4 520 mAh qui est un peu plus petite que celle du Xiaomi Mi 11 classique, elle reste tout de même assez autonome pour faire tenir le smartphone toute la journée, voire plus selon votre utilisation. On apprécie surtout sa charge très rapide qui permet de récupérer 100 % en 45 minutes seulement, mais malheureusement pas de charge sans fil à l’horizon.
Aucune concession pour les performances et la photo
Le Mi 11i ne fait en revanche aucune concession pour les performances. Comme son grand-frère, il intègre la puce haut de gamme de Qualcomm en 2021, aka le Snapdragon 888 compatible 5G. Le processeur épaulé par 8 Go de mémoire vive délivre une puissance considérable qui répond absolument à tous les besoins, de la création jusqu’aux jeux 3D en qualité optimale.
Pour la photo, le module équipé de trois capteurs (108 + 8 + 5 mégapixels) est très efficace. Les modes macro et grand-angle sont bien pensés et le capteur principal parvient à ne pas trop pousser les couleurs des photos, ce qui permet d’avoir un rendu assez fidèle à la réalité. En ce qui concerne le mode nuit, il produit des résultats surprenants et jolis à regarder, mais cette fois-ci assez éloignés de la réalité. Côté vidéo, le smartphone de Xiaomi est tout de même capable d’enregistrer jusqu’en 8K à 30 images par seconde.
Des changements d’ordre esthétique pour mieux coller au design deWindows 11et quelques nouvelles fonctionnalités sont à l'ordre du jour chez Microsoft.
Comme promis en janvier, la firme de Redmond publie une mise à jour de Windows 11 introduisant les nouvelles versions du Bloc-notes et du lecteur multimédia . Celles-ci sont progressivement déployées dès aujourd’hui sur les PC sous Windows 11 à partir de la version 22000.346. Esthétiquement, les deux applications adoptent le Fluent Design et arborent désormais des angles arrondis pour les fenêtres et les boutons.
Media Player remplace Groove Music
Microsoft mentionne le nouveau Media Player pour Windows 11 depuis plusieurs mois : nous l’évoquions pour la première fois en septembre 2021. Les membres du programme Windows Insiders pouvaient d’ailleurs l’expérimenter depuis novembre, et certains ne se sont pas gênés pour partager les visuels.
Ce Windows Media Player « nouvelle génération » remplace Groove Music. L’application Films & TV reste quant à elle en place pour le moment. En principe, l’ensemble de vos contenus musicaux et vidéo devrait être ajouté automatiquement dans Media Player.
Au sujet du Bloc-notes, là encore, nous connaissons les changements depuis plusieurs semaines. Il propose désormais un mode sombre et bénéficie de sa propre page de paramètres. Celle-ci permet notamment de personnaliser la police et de basculer entre les thèmes sombre, clair et système.
Parmi les autres nouveautés, mentionnons une fonction de recherche et de remplacement désormais assignée au même raccourci clavier. L'action « annuler » est désormais balisée à une suppression mot à mot plutôt qu’à une phrase entière.
Si vous ne bénéficiez pas encore de ces mises à jour et que vous êtes impatient de les expérimenter, vous pouvez effecter une recherche manuelle depuis le Microsoft Store. Comme indiqué en début d’article, votre machine doit être sous Windows 11 22000.346 ou version ultérieure.
PLAYSTATION 5. Après des soldes relativement cléments, le marché de la Playstation 5 replonge dans les limbes en ce milieu de mois de février. Difficile de trouver des réassorts chez les revendeurs, malgré certaines rumeurs. Notre point sur les stocks en direct.
[Mis à jour le 16 février 2022 à 16h57] Si l'on a pu retrouver la PS5 assez régulièrement en fin d'année 2021 et pendant toute la période des soldes 2022, son marché se ralentit grandement en ce milieu de mois de février. La console est en effet absente des sites internet et des étalages des revendeurs, ou du moins se fait de plus en plus rare. Cependant, certaines rumeurs parlent de réapprovisionnements, particulièrement sur les sites de Micromania, Amazon et CDiscount qu'il convient de surveiller de près. Pour vous aider dans votre quête de la précieuse console, nous vous avons rassemblé toutes les informations nécessaires pour faciliter votre achat, y compris l'état des stocks en direct, les accessoires et jeux en promotion et nos trucs et astuces.
Notre point sur les stocks de PS5 du mardi 15 février :
19h33 : Pas de réassort de console aujourd'hui, rendez-vous demain-matin à 9h
16h50 : Pas de nouvelles de la console pour l'instant. Restez informés en mettant à jour cette page régulièrement.
10h10 : La console est toujours disponible d'occasion et au prix fort chez Rakuten
10h00 : Des rumeurs parlent de réassorts chez CDiscount et Amazon
Si trouver une console PS5 neuve relève plutôt de l'exploit ces derniers temps, sachez qu'il est toujours possible de la trouver d'occasion sur des sites de revente. On la retrouve par exemple en ce moment chez Rakuten. Il faut cependant noter que la console est revendue à un prix qui dépasse largement son prix de vente classique, de 499 € pour la version Standard et de 399 € pour la version digitale. Certains revendeurs restent malgré tout dans des prix raisonnables. Si vous souhaitez éviter la valse des drops de PS5 sur les sites de revendeurs, ne vous gênez pas, mais ces offres sont réservées aux acheteurs les plus motivés.
Si se procurer une Playstation 5 relève plutôt de l'exploit que de la simple transaction, il n'en est pas moins possible d'obtenir la précieuse console. Face à la forte demande qui transforme peu à peu tous les acheteurs potentiels en concurrents, il est nécessaire de respecter certaines étapes dans votre processus d'achat. Si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté, il existe certains trucs et astuces que nous vous avons regroupés dans le diaporama ci-dessous. Ils seront tous utiles au bon déroulement de votre achat et vous aiderons à réagir au plus vite au moment où la console est rendue disponible.
Pour tenter de répondre à la frustration des acheteurs, Sony a enfin décidé de mettre en place un système de file d'attente. Déjà mis en place en tant que "test" au mois d'octobre, cette méthode permet aux inscrits d'être sélectionnés au hasard pour profiter d'une Playstation 5, sans passer par les revendeurs habituels. Pour y participer, rendez-vous sur ce lien, et inscrivez-vous à la liste grâce à votre Playstation Network ID. Il vous faudra cependant probablement patienter un petit moment avant d'obtenir votre console, puisque les stocks mis en vente directement par Sony sont limités. Mais l'espoir subsiste, et il est après tout possible que vous soyez sélectionnés parmi les autres acheteurs potentiels. Une fois inscrit, surveillez bien votre boîte mail pour d'éventuelles nouvelles de la part de Sony.
Vous l'aurez compris, acheter une Playstation 5 relève plutôt de l'exploit que du fait quotidien. Il faut faire preuve de vitesse d'exécution pour valider son panier en ligne face aux nombreux autres acheteurs qui souhaitent se procurer la console. Pour ce faire, il existe quelques astuces afin d'optimiser ses manipulations sur internet, quelques conseils à appliquer pour maximiser vos chances d'obtenir une console. Nous vous avons regroupé 10 astuces dans un diaporama ci-dessous afin que vous puissiez mettre toutes les chances de votre côté dans vos tentatives d'achat de Playstation 5. N'hésitez pas à le consulter !
Les soldes touchent bientôt à leur fin mais les offres autour des produits Playstation 5 se poursuivent. Chez de nombreux revendeurs français, les promotions sur les jeux et les accessoires Playstation 5 se multiplient. On retrouve de grands classiques ainsi que de nombreuses nouvelles sorties parmi les offres cette semaine. A commencer par l'excellent Resident Evil Village. Le huitième opus de la série nipponne nous transporte dans son horreur-fantastique dans une aventure plusieurs fois nominée aux Game Awards 2021. A ses côtés, Cyberpunk 2077, le projet monstrueux de CD Projekt Red est lui aussi en promotion.
Parmi les autres titres que l'on peut vous recommander à l'achat, il y a aussi Deathloop, l'excellente création des studios d'Arkane Lyon (Dishonored). Ce jeu salué par la critique (y compris la nôtre) vous plonge dans un univers unique, façonné par une direction artistique aussi solide qu'ambitieuse, et vous propose un gameplay d'action - infiltration à la première personne, typique des créations d'Arkane Lyon. Une aventure proposée à -50% sur le site de la Fnac. A ses côtés, vous retrouverez aussi le dernier Far Cry. Far Cry 6 est loin de faire partie des meilleurs élèves de sa catégorie, proposant une expérience triple A pénalisée par un gameplay relativement répétitif et trop similaire aux précédents opus. Mais il constitue néanmnoins une expérience extrêmement fun en coopération, disponible à -45%, un prix qui justifie largement son achat.
Vous trouverez aussi Assassin's Creed Valhalla, le dernier de la célèbre série d'action / RPG d'Ubisoft. Si il est loin d'être le meilleur volet de la série, il vous propose néanmoins une plongée dans l'Angleterre du début du Moyen Âge, proposant un tableau historique rigoureux et de qualité, à défaut d'un gameplay varié et de personnages très profonds. Or, la bonne nouvelle c'est qu'Assassin's Creed Valhalla est aussi en promotion pendant les soldes, sur Playstation 5 évidemment. Et à ce prix là, on vous recommande de tester cette aventure, cette plongée dans l'univers de l'Angleterre féodale portée par des graphismes qu'il est nécessaire de saluer.
Une question à laquelle il est aujourd'hui encore difficile de répondre. La Playstation 5 est disponible certes, neuve ou d'occasion sur le site Rakuten par exemple. Mais attention, la console est vendue bien au dessus de son prix de base de 399,99 € pour la version Digitale et 499,99 € pour la version Standard, une différence allant jusqu'à plus de 300 euros pour les consoles neuves. Des offres qui sont loin de proposer le meilleur prix, mais qui satisferont les acheteurs cherchant à se procurer la console immédiatement et sans passer par la valse des réassorts périodiques des revendeurs. En effet pour trouver la console à un prix normal, il faut attendre qu'elle soit disponible chez un marchand puis faire preuve de vitesse et d'un peu de chance pour en saisir un exemplaire.
Par ailleurs, il est important de noter qu'Amazon reçoit des réassorts relativement réguliers et les réserve à ses membres Amazon Prime. Si vous n'avez pas souscrit au service d'abonnement du géant du e-commerce, vous pouvez toujours bénéficier de sa période d'essai gratuit de 30 jours. Vous pourrez alors ajouter la console dans votre liste d'envie et l'ajouter directement dans votre panier depuis cet onglet lorsque des stocks seront disponibles. Cette manipulation vous permettra non seulement de gagner du temps lors de votre achat (le temps est précieux lorsque la console est un stock) mais aussi de contourner la page principale du produit qui pourrait être surchargée de visiteurs.
News jeu Horizon Forbidden West : débloquez un trophée et… plantez un arbre !
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Voilà une initiative tout à fait louable de la part de Sony : les joueurs qui débloqueront un trophée spécifique dans Horizon Forbidden West planteront automatiquement un arbre aux Etats-Unis… et ce n’est pas une blague.
Aube Zéro
De temps en temps, l’industrie du jeu vidéo s’allie avec certains organismes écologiques pour faire quelques gestes sympathiques : l’un des derniers exemples en date est celui de Minecraft qui, associé à la fondation Yves Rocher, dévoilait tout un programme pour planter des centaines d’arbres grâce aux actions des joueurs. Une initiative qui ressemble un peu à celle de Sony aujourd’hui : la firme nippone s’est alliée à fondation Arbor Day pour un processus similaire dans Horizon Forbidden West.
Plus précisément, à chaque fois qu’un joueur déloquera un trophée précis du jeu (du nom de “Couards atteints”), un arbre sera planté lors d’un projet de restauration forestière. Celui-ci se déroule aux Etats-Unis d’Amérique au sein de trois environnements distincts : la forêt du comté de Douglas dans le Wisconsin, les terres de Sheep Fire en Californie et le parc d’État de Torreya en Floride. Des lieux où la déforestation a déstabilisé l’écosystème.
Repeupler l’horizon
Une opération qui s’accorde plutôt bien avec l’environnement des jeux Horizon, eux qui misent énormément sur la nature avec de multiples biomes : Forbidden West ne dérogera justement pas à la règle avec des forêts luxuriantes, mais aussi des plages de sable fin, de l’exploration sous-marine ou encore des déserts arides.
Un titre qui n’a pas fini de faire parler de lui et qui sera disponible dans le commerce vendredi prochain : pour l’instant, le jeu de Guerrilla Games affiche le score étincelant de 98/100 sur Metacritic, et ce pour une centaine de critiques recensées. Une moyenne extraordinaire pour un jeu qui l’est tout autant : il a notamment récolé la très jolie note de 19/20 dans nos colonnes. Rappelons que si le jeu est particulièrement beau sur PS5, il est également impressionnant sur PlayStation 4 : les développeurs néerlandais ont pondu là une œuvre d’une grande qualité, n’en doutez pas.
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Avec ses écouteurs LinkBuds, Sony veut proposer une alternative aux écouteurs sans fil sans embouts intra-auriculaires. Un domaine jusque-là maîtrisé par Apple. Mais le constructeur japonais est-il à la hauteur ? C'est ce qu'on va voir dans ce test complet.
Les Sony LinkBuds // Source : Frandroid
Sony est déjà un constructeur connu et reconnu dans le domaine de l’audio et, en particulier, de l’audio nomade. La firme propose ainsi son casque WH-1000XM4 et ses écouteurs sans fil à réduction de bruit, les WF-1000XM4, les références du marché. Le constructeur japonais n’est pas non plus avare en produits plus accessibles avec ses WF-C500, particulièrement convaincants. Mais il lui manquait encore une référence d’écouteurs sans fil avec un format ouvert. C’est désormais chose faite avec les Sony LinkBuds et, cette fois encore, Sony n’a pas fait les choses à moitié.
Ce test a été réalisé avec des écouteurs fournis par le constructeur.
Sony LinkBudsDesign
La première chose qui frappe avec les Sony LinkBuds est également leur principale caractéristique : un design original, très original. En fait, Sony propose ici non seulement des écouteurs qui ne sont pas intra-auriculaires, mais qui ne proposent pas non plus un format ouvert standard, à la manière des AirPods 3, des Huawei FreeBuds 4 ou même des Samsung Galaxy Buds Live. Ici les écouteurs sont… troués.
Les Sony LinkBuds avec des transducteurs troués // Source : Frandroid
Dans l’esprit global, les écouteurs de Sony se rapprochent cependant de ceux de Samsung. On n’a pas une forme de haricot, mais les écouteurs s’insèrent dans le pavillon auriculaire de la même manière, avec les transducteurs vers le bas. Mais où sont les transducteurs ? C’est là que les LinkBuds se démarquent. Contrairement à tous les autres écouteurs du marché, les transducteurs ne sont pas en forme de disque, mais d’anneaux. Les haut-parleurs sont donc intégrés dans la partie la plus fine des écouteurs, au niveau des anneaux en métal.
Principal intérêt de ce format original, les Sony LinkBuds sont des écouteurs légers, très légers. Ils ne pèsent en effet que 4,1 grammes sur la balance et s’affichent comme 51 % plus compacts que les WF-1000XM4. Certes, les écouteurs à réduction de bruit de Sony sont de beaux bébés, mais force est de constater que les LinkBuds se démarquent par leur compacité.
En revanche, cette compacité n’est pas sans poser de soucis. Déjà, et c’est là le principal problème, les écouteurs ne sont pas dotés d’embouts en silicone et ne profitent donc d’aucune isolation passive. Plus encore, le trou au milieu de l’écouteur laisse volontairement passer les bruits ambiants. Dans le principe, pourquoi pas. Ça permet en effet d’entendre les véhicules à proximité, de ne pas se couper de ses collègues au bureau ou d’être mis au courant des annonces vocales dans une gare. Mais dans les faits, ce manque d’isolation passive entraîne une gêne bien plus importante. Dès que vous n’êtes pas dans un environnement parfaitement calme, il vous faudra monter le volume, parfois au maximum, pour entendre votre musique sans être gêné par la pollution sonore. Dans le métro parisien par exemple, le son des écouteurs est à peine audible, largement couvert par les bruits des wagons. Surtout, cette incitation à pousser le volume est loin d’être optimale pour votre audition. Rappelons également que les écouteurs ne sont pas dotés de réduction active du bruit.
Les Sony LinkBuds dans les oreilles // Source : Frandroid
Certes, ce manque d’isolation passive a un intérêt pour les plus sportifs, mais les LinkBuds, vendus à 200 euros, ne sont pas seulement des écouteurs à utiliser pour les séances sportives. À ce prix là, on s’attend à une paire d’écouteurs polyvalente, pas à une paire secondaire.
L’autre souci concerne l’absence de système d’ancrage ferme dans le pavillon auriculaire. Sur des AirPods 3, non seulement la forme permet d’insérer en partie la conque dans le conduit auditif, mais les écouteurs sont également arrimés grâce à la tige. Sur des Sony WF-1000XM4, les embouts permettent d’assurer un bon maintien des écouteurs dans le canal auriculaire. Rien de tout ça sur les Sony LinkBuds… ou presque. Sony fournit en fait ses écouteurs avec différents arcs de stabilisation en silicone qui permettent, en théorie, d’assurer le maintien des écouteurs dans l’oreille. Ce sont ainsi cinq paires d’arcs qui sont proposés par Sony dans le but d’adapter au mieux les écouteurs à votre morphologie. Mais dans les faits, ces arcs souples en silicone peinent à convaincre. Même à la taille maximale, la finesse des arcs les rend trop peu résistants aux déplacements et les écouteurs n’auront aucun mal à bouger. C’est particulièrement dommage pour des oreillettes destinées à être utilisées dans un cadre sportif. On aurait aimé de véritables ailettes, plus larges, mais assurant un meilleur maintien, plutôt que ces arcs bien trop souples.
Le boîtier des Sony LinkBuds
Du côté du boîtier aussi, Sony a joué la carte de la compacité. L’étui des Sony LinkBuds est ainsi particulièrement compact, 26 % moins volumineux que celui des WF-1000XM4 et avec un poids de 34 grammes seulement.
Autant dire que le boîtier tiendra facilement non seulement dans la main, mais également dans un sac à main ou dans une poche de jean sans jamais vous gêner. L’étui est par ailleurs doté d’un bouton à presser pour ouvrir le couvercle. De quoi aider la manipulation à une main même si on est loin de la préhension très simple, presque ludique, des AirPods d’Apple.
Le boîtier des Sony LinkBuds // Source : Frandroid
Outre le bouton permettant l’ouverture du couvercle en façade, on va retrouver une LED indiquant l’état de la batterie ou l’appairage à l’avant, ainsi qu’une prise USB-C et le bouton d’appairage au dos.
Étanchéité et utilisation sportive
Comme on l’a vu, les Sony LinkBuds sont particulièrement indiqués pour une utilisation sportive. Néanmoins, en raison de leur arrimage plutôt léger à l’oreille, ils peinent à convaincre pour cet usage et ont en effet tendance à se déplacer fortement.
Les arcs de maintien fournis avec les Sony LinkBuds // Source : Frandroid
Du côté de l’étanchéité, Sony a fait certifier ses écouteurs IPX4. Concrètement, ils sont donc résistants aux éclaboussures et donc à la pluie ou la transpiration. Ils ne pourront cependant pas survivre à une immersion en profondeur.
Sony LinkBudsUsage et application
Les écouteurs de Sony sont compatibles à la fois avec Google Fast Pair et avec Microsoft Swift Pair pour l’appairage Bluetooth. Concrètement, il vous suffit donc d’ouvrir le boîtier pour voir apparaître, sur l’écran de votre PC ou de votre smartphone, une invitation à vous connecter les écouteurs.
Le bouton d’appairage est par ailleurs présent au dos du boîtier pour lancer la connexion sur un second appareil ou pour vous connecter à une source compatible ni avec Fast Pair ni avec Swift Pair — comme un iPhone par exemple.
Les contrôles tactiles
Les écouteurs de Sony ne sont pas dotés de boutons physiques. Ils ne sont pas non plus équipés de surfaces tactiles. Et pourtant, cela ne les empêche pas de comprendre vos gestes pour contrôler votre musique.
En fait, les écouteurs sont dotés de capteurs de vibration qui vont détecter lorsque vous tapez sur tempe, votre pommette ou même à l’arrière de votre oreille. C’est donc la zone proche de votre oreille qui se transforme en surface tactile. Sur le papier, c’est très utile puisque vous n’avez pas besoin de viser précisément telle ou telle partie de l’écouteur, pas plus que de l’enfoncer dans l’oreille à chaque commande gestuelle.
Il faut tapoter à côté de l’oreille pour contrôler les Sony LinkBuds // Source : Frandroid
Dans les faits, tous les endroits du visage ne se valent pas et il vaut mieux utiliser une zone de votre visage plutôt osseuse pour que le geste soit bien compris par les écouteurs. Sur l’arrière de la joue par exemple, les Sony LinkBuds n’ont réussi à comprendre, en moyenne, qu’une interaction sur deux alors que la tempe fonctionne bien mieux.
Pour les contrôles en eux-mêmes, voici ceux proposés par défaut par Sony :
Double appui à gauche : Lecture/pause
Double appui à droite : Lecture/pause
Triple appui à gauche : Morceau suivant
Triple appui à droite : Morceau suivant
Malheureusement, compte tenu de la nature de la détection des gestes — par détection des vibrations — les écouteurs ne permettent pas l’appui simple ou l’appui long. On n’a donc droit qu’à deux types d’interaction par écouteur.
Heureusement, l’application Sony Headphones va permettre d’augmenter les interactions proposées. On peut ainsi choisir, pour chaque côté, si les gestes effectués vont permettre de contrôler la lecture (lecture/pause et morceau suivant), de contrôler le volume, de changer de morceau (morceau suivant et précédent), de lancer l’assistant vocal ou de lancer automatiquement Spotify. Malheureusement, puisque les attributions se font pour chaque écouteur et non pas pour chaque geste, on ne va donc pas pouvoir contrôler à la fois la lecture, le changement de piste en avant et en arrière et le volume sonore, à moins de passer par l’assistant vocal.
L’application Sony Headphones
Logiquement, c’est via l’application Sony Headphones que l’on va pouvoir gérer les contrôles tactiles des écouteurs, mais pas seulement. Comme la plupart des applications du genre, elle va également afficher le niveau de batterie des écouteurs et permettre de mettre à jour son firmware. C’est là également que vous pourrez désactiver la mise en pause automatique en retirant les écouteurs des oreilles — fonction activée par défaut. Mais Sony, fidèle à son habitude, a rempli son application de petites fonctions bien senties.
C’est le cas notamment de la fonction « parler pour chatter ». Déjà proposée avec les WF-1000XM4, cette fonction va automatiquement mettre la musique en pause lorsque les écouteurs repèrent que vous parlez, pour vous permettre d’avoir une conversation plus simple. L’application intègre également un égaliseur pour modifier la signature sonore des écouteurs, ainsi que le mode DSEE, sur lequel on reviendra dans la partie audio. On pourra également choisir entre privilégier une connexion Bluetooth stable ou une meilleure qualité sonore.
Enfin, l’option de contrôle adaptatif du volume va permettre en principe d’augmenter automatiquement le volume sonore des écouteurs si vous êtes dans un lieu bruyant et de le réduire dans un cadre plus calme. Dans les faits cependant, comme on l’a vu plus tôt, le volume des écouteurs et, surtout, leur absence d’isolation, rend tout essai de couvrir les bruits ambiants particulièrement vains.
La connexion Bluetooth
Du côté de la connexion Bluetooth, les Sony LinkBuds peuvent être utilisés indépendamment l’un de l’autre. Il est donc possible de ranger l’un des deux écouteurs dans le boîtier et de continuer à recevoir les deux canaux stéréo — transformés en un son mono — dans l’écouteur gardé à l’oreille.
Les écouteurs proposent une stabilité correcte de la connexion et peuvent être portés alors que le smartphone connecté est laissé dans une autre pièce. Attention néanmoins, passé cinq à dix mètres ou plus d’un mur d’écart, la connexion se perd assez rapidement. Néanmoins, avec le smartphone rangé dans ma poche, je n’ai souffert d’aucun saut de connexion.
Les Sony LinkBuds dans leur boîtier // Source : Frandroid
Les écouteurs de Sony proposent une latence Bluetooth bel et bien perceptible, mais dans la moyenne des casques et écouteurs Bluetooth du marché. Avec une transmission audio en SBC, j’ai ainsi pu mesurer une latence de 247 ms entre le son joué dans le smartphone et sa transmission par l’écouteur. En AAC, le délai est un peu plus court, à 239 ms. Heureusement, la plupart des applications vidéo sur Android permettent désormais de compenser cette latence audio en décalant légèrement la vidéo. C’est surtout sur les jeux mobiles que cet aspect pourra faire défaut aux écouteurs de Sony.
Sony LinkBudsAudio
On vous l’expliquait dans un dossier dédié, traditionnellement les transducteurs de casques ou d’écouteurs ont une forme de disque. C’est pour cela qu’on parle de diamètre de ces transducteurs, exprimé en mm. Pour ses LinkBuds, Sony a eu l’idée pour le moins originale de proposer des transducteurs en forme d’anneau. Concrètement, on va donc avoir toujours un diamètre, de 12 mm dans ce cas, mais qui n’est pas rempli complètement. Il s’agit là d’une première pour des écouteurs sans fil et d’un format qui a pour principal avantage de permettre un son ouvert et aéré, à défaut d’être isolé.
Les grilles de transducteurs des Sony LinkBuds // Source : Frandroid
En plus de ce nouveau transducteur, le constructeur japonais indiqué avoir intégré un nouveau DAC et un nouvel ampli à ses écouteurs. Les LinkBuds récupèrent néanmoins le processeur Sony V1, déjà utilisé sur les précédents WF-1000XM4. Enfin, pour les codecs audio Bluetooth, les Sony LinkBuds profitent seulement de l’AAC et du SBC. Malheureusement, le LDAC n’est en effet pas disponible.
Pour tester les Sony LinkBuds, je les ai connectés en AAC à un Google Pixel 6 Pro. J’ai ensuite écouté différents titres sur Spotify en qualité très élevée, soit de l’ogg vorbis à 320 kbps. Par ailleurs, j’ai choisi, dans l’application Sony Headphones, la priorité à la qualité audio plutôt que la stabilité à la connexion.
D’emblée, on est heurté par l’absence de basses proposée par les écouteurs de Sony. Il faut dire qu’il s’agit déjà d’un défaut prégnant sur les écouteurs ouverts — Apple a mis le paquet dessus pour compenser le format des AirPods 3 — mais le fait qu’il s’agisse d’un anneau, et non pas d’un disque, semble renforcer cette lacune. Plus un transducteur est large, plus il aura de facilité à gérer les basses fréquences. Or, si les LinkBuds proposent bien des transducteurs de 12 mm, ils sont en partie creux et leur amplitude est donc plus limitée, réduisant donc la quantité de basses fréquences émises.
Sur le titre Bad Guy de Billie Eilish, cette lacune se fait tout particulièrement ressentir. La nappe de synthé en fond du morceau apparaît particulièrement sèche alors que la plupart des écouteurs intra-auriculaires offrent un rendu plus profond et surtout bien plus rond. Cet aspect sec des écouteurs se ressent d’ailleurs sur la plupart des titres écoutés. Il faut dire que la signature sonore des écouteurs a tendance à largement mettre en avant le registre des médiums et haut-médiums comme on peut le voir sur la courbe de réponse en fréquence ci-dessous.
La réponse en fréquence des Sony LinkBuds // Source : Frandroid
Alors que le volume de référence est censé être à 84 dB SPL, on peut voir que les graves, sous les 200 Hz, sont bien en dessous, et que les infra-graves, entre 20 et 80 Hz, sont largement dans les choux. C’est mieux sur les fréquences médiums, mais le pic à 2500 Hz vient clairement gêner l’écoute. En effet, c’est ce pic dans les hauts-médiums qui rend le son des Sony LinkBuds particulièrement secs à l’écoute. Rappelons que ces fréquences sont déjà naturellement amplifiées par le conduit auditif et que nombre de casque et d’écouteurs ont tendance à les diminuer. Ce n’est pas le cas de Sony ici qui propose malheureusement une amplification de ces signaux quitte à rendre l’écoute désagréable.
Bien évidemment, les instruments aigus et les voix seront naturellement mises en avant sur les Sony LinkBuds. Mais cela se fera au détriment des graves qui passeront complètement à la trappe.
C’est bien simple, les écouteurs de Sony rappellent en fait ces vieux écouteurs boutons que l’on trouvait encore dans le commerce ou fournis avec des téléphones portables il y a quinze ans. On peut améliorer légèrement les choses en repositionnant les écouteurs dans les oreilles, en enfonçant la partie avec le transducteur, mais cette solution ne produit pas de miracle et c’est alors le confort qui pêche.
Les Sony LinkBuds dans les oreilles // Source : Frandroid
Notons également la présence de l’algorithme DSEE de Sony, accessible depuis l’application Sony Headphones. Cette fonction, disponible sur de nombreux casques et écouteurs de la marque, va permettre d’upscaler des titres fortement compressés pour en améliorer le rendu. Néanmoins, je n’ai pas senti de différence notable avec et sans l’algorithme.
Du côté de la dynamique, les Sony LinkBuds s’en sortent bien mieux. Ils permettent de réellement entendre la différence de volume entre une note jouée doucement et un son bien plus élevé, du moins à condition d’être dans un environnement favorable et de ne pas avoir à augmenter le volume au maximum pour profiter convenablement de sa musique.
Sony LinkBudsMicro
Pour les appels vocaux, Sony utilise ici un algorithme baptisé Precise Voice Pick Up. Concrètement, il s’agit du même système déjà mis à profit sur les Sony WF-1000XM4 qui va permettre de rendre la voix plus claire durant les appels en concentrant les microphones sur votre voix plutôt que sur les bruits alentour.
À l’usage, dans un environnement calme, les écouteurs de Sony parviennent à bien filtrer votre voix pour votre interlocuteur. Il pourra entendre un son légèrement compressé, mais rien de gênant, la conversation sera agréable de son côté avec un bon rendu sonore. En extérieur, les écouteurs parviennent admirablement à réduire les sons ambiants, que ce soit les bruits de véhicules, voitures comme moto, les sons du vent ou les gazouillis des oiseaux. Seules les conversations proches de vous filtreront légèrement et seront audibles de la personne au bout du fil.
Mais le plus impressionnant est la qualité, l’efficacité et la réactivité de la réduction de bruit dans un cadre de bruit continu. Si vous faites couler de l’eau et que vous passez un appel en faisant la vaisselle par exemple, les Sony LinkBuds parviendront très efficacement à réduire le bruit de l’eau, et ce dès les premières secondes. Votre interlocuteur ne remarquera même pas que vous êtes en pleine corvée ménagère et seule une légère suppression des médiums de votre voix trahira la réduction de bruit. Impressionnant.
Sony LinkBudsAutonomie
Sony annonce une autonomie pouvant aller jusqu’à 5h30 pour ses LinkBuds, avec 12 heures supplémentaires grâce au boîtier de recharge, pour un total de 17h30 d’utilisation d’après le constructeur.
De mon côté, en lançant les écouteurs en SBC avec le volume à 80 %, j’ai pu utiliser les Sony LinkBuds pendant tout juste 4h45 avant qu’ils ne tombent à court de batterie. Une autonomie plutôt faible non seulement compte tenu des ambitions de Sony, mais aussi en raison de l’absence de réduction de bruit active. Surtout, sur le marché actuel des écouteurs sans fil, de plus en plus de modèles parviennent à atteindre les 6 à 7 heures d’autonomie. Néanmoins, cette autonomie moyenne peut s’expliquer par le format relativement compact des écouteurs.
La prise USB-C au dos du boîtier des Sony LinkBuds // Source : Frandroid
Pour recharger les écouteurs, il suffit de les positionner dans leur boîtier et d’appuyer légèrement jusqu’à entendre un léger clic. Pour la recharge, les Sony LinkBuds sont cependant plus efficaces que pour le test d’autonomie. Il faut en effet tout juste 48 minutes pour les faire passer de 0 à 100 % de batterie. En d’autres termes, certes les écouteurs se rechargent rapidement, mais ils sont assez rapides à récupérer leur boîtier.
Le boîtier se recharge quant à lui à l’aide de la prise USB-C à l’arrière — Sony fournit un court câble, mais pas de chargeur secteur. Il n’est cependant pas compatible avec la charge par induction Qi.
Sony LinkBudsPrix et date de sortie
Les Sony LinkBuds sont proposés en deux coloris : blanc ou noir. Ils s’affichent au prix de 200 euros.