Ces deux nouveaux équiments, une fois placés en orbite, porteront à 28 le nombre de satellites de la constellation, sur un objectif final de 30.
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Le lanceur Soyouz VS26 s'est élancé du Centre spatial guyanais (CSG), samedi 4 décembre, avec deux satellites du système de navigation européen Galileo. Une fois largués, ils porteront à 28 le nombre de composantes de cette constellation, capable de donner des positionnements de l'ordre du mètre. La fenêtre de tir a été utilisée malgré la pluie battante qui s'abat sur la Guyane depuis plusieurs jours. Initialement prévu le 1er décembre, le tir avait été ajourné deux fois pour des causes météorologiques et une fois en raison de "l'indisponibilité d'une station de télémesure".
Parmi les satellites Galileo déjà en place, 14 ont été transportés par le lanceur russe entre 2011 et 2016 et 12 par des Ariane 5 entre 2016 et 2018. A terme, la constellation comportera 30 satellites et aura coûté quelque huit milliards d'euros à l'Europe. Et dès 2024, des satellites Galileo de nouvelle génération seront lancés pour continuer à concurrencer le système GPS américain, notamment pour des questions de souveraineté stratégique.
Ce tir est aussi chargé de symbolique puisque l'année 2021 correspond au dixième anniversaire de la présence de Soyouz en Guyane. Depuis 2011, année du premier lancement, 26 lanceurs de ce type ont décollé de Sinnamary, commune proche de Kourou, où est installé le pas de tir réservé aux Soyouz. La mission, effectuée par l'Agence spatiale européenne (ESA) pour le compte de la Commission européenne, est l'avant-dernière menée depuis le CSG pour 2021. Le 22 décembre, une fusée Ariane 5 emportera le télescope James Webb vers le cosmos, d'où il fournira aux scientifiques des informations sur la formation de l'Univers.
Un lanceur Soyouz décolle de Guyane avec deux nouveaux satellites de la constellation européenne Galileo - Franceinfo
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