Thomas Pesquet de retour en Europe veut « se retrouver un challenge » - Ouest-France

Arrivé sur le sol européen où son suivi post-mission sera assuré à Cologne, au Centre des astronautes européens (EAC), Thomas Pesquet s’est confié sur ses projets à venir mais surtout son envie de vacances après les six mois passés à bord de l’ISS. Après avoir amerri avec ses trois camarades de mission ce mardi 9 novembre, l’astronaute français sera soumis à trois semaines de tests scientifiques de l’ESA, afin d’observer l’effet d’un séjour long en orbite sur le corps humain. Il sera également rejoint par ses proches.

« Pour l’instant je pense surtout à prendre un peu de repos, un peu de vacances », a précisé celui qui a fait scintiller les yeux du monde entier avec ses nombreuses photos de vues de l’espace durant son séjour en orbite. Il a précisé que « la partie dans l’espace […] dure six mois et est très intense » mais elle nécessite « deux ans d’entraînement qui sont au moins aussi intenses ».

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Et les jours qui suivent le retour sur la terre ferme ne sont pas moins éprouvants, a-t-il déclaré face aux micros des journalistes, dont celui de Franceinfo qui a retransmis l’arrivée du spationaute sur le sol allemand. Désormais, Thomas Pesquet devra se soumettre à « six mois de remise en forme, de prélèvements scientifiques, de participation à des briefings, etc. ».

Vers une nouvelle mission ?

Au total, une mission représente 3 à 4 années de travail que le Français a enchaîné deux fois pour ses deux dernières missions. « Il va falloir que je prenne un petit peu de temps pour moi et pour mes proches », a-t-il insisté.

Mais Thomas Pesquet semble bien loin d’avoir sorti son esprit des étoiles : « C’est vrai qu’il faut se retrouver un challenge. Moi je connais beaucoup d’astronautes, j’en fais partie quand ils partent dans l’espace, ils disent c’est la dernière fois et puis au bout de six mois ils ont quand même envie de repartir. »

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Pour autant, le scientifique de 43 ans a précisé que l’homme était un animal terrestre et que reprendre ses habitudes sur terre se faisait « très vite ».

Une « fierté d’avoir représenté la France »

Thomas Pesquet est aussi revenu sur l’amerrissage, une première pour lui. Il a confirmé que tout s’était bien passé et qu’il a pu profiter de cette expérience« spectaculaire ». Selon lui, amerrir est « plus doux » qu’atterrir.

Quelques heures avant son départ de l’ISS, il avait tweeté une dernière fois au cours de sa mission, communiquant sa « fierté d’avoir représenté la France une nouvelle fois dans l’espace », évoquant son ambition de mettre le cap sur la lune.

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