Comme pour l'ensemble de la famille des Radeon RX 6000, on trouve sous le dissipateur de la Radeon RX 6600 XT un GPU exploitant l'architecture graphique RDNA2. Nous ne reviendrons pas en détail sur cette architecture que nous avons abordée dans notre test complet de la Radeon RX 6800 XT.
Si l'architecture est identique au reste de la série, la puce est pour sa part inédite. Il s'agit d'un GPU Navi 23 doté de 32 blocs d'exécution (CU) pour 2048 unités de calcul. Pour les autres unités, on dénombre 128 unités dédiées aux textures, 64 unités de rendu ou encore 32 unités dédiées à l'accélération des effets rendus en raytracing. Le système Infinity Cache est reconduit, mais il est limité à 32 Mo, permettant ainsi de réduire la taille de la puce (237 mm²) — et donc son coût. Les 11,1 milliards de transistors sont gravés en 7 nm par TSMC, comme l'ensemble de la série.
La fréquence de fonctionnement du GPU est, comme pour l'ensemble des Radeon RX 6000, assez élevée. AMD annonce ainsi une fréquence de base de 1968 MHz, pour une fréquence moyenne dans les jeux à 2589 MHz. Pour la mémoire, le bus de 128 bits et le positionnement tarifaire agressif souhaité par AMD n'ont pas laissé d'autre choix qu'une orientation vers 8 Go de GDDR6 à 2000 MHz. En conséquence, la bande passante mémoire se limite à 256 Go/s.
En contrepartie, l'enveloppe énergétique est plutôt contenue, avec 160 watts annoncés par AMD, à comparer aux 230 watts de la Radeon RX 6700 XT ou encore aux 170 watts de la GeForce RTX 3060, sa concurrente directe dans le catalogue de Nvidia.
Test AMD Radeon RX 6600 XT : une carte graphique qui tique sur le raytracing - Les Numériques
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