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Thursday, June 3, 2021

Test HTC Vive Pro 2 : la réalité virtuelle ultra-haute définition enfin libérée de l'effet de grille - Les Numériques

Présentation

Un an après un Vive Cosmos qui avait signé le retour de HTC sur le segment des casques de réalité virtuelle grand public, le constructeur taïwanais revient en 2021 vers ce qui a été ces dernières années l'objet principal de son attention : le marché professionnel — ou plus exactement, dans le cas du Vive Pro 2 qui nous intéresse ici, le "prosumer". Avant tout conçu pour répondre aux besoins des entreprises, le nouveau casque de VR pour PC de la marque s'envisage également comme une offre haut de gamme pour les particuliers.


À ce titre, la similarité cosmétique du Vive Pro 2 avec le Vive Pro original n'est d'ailleurs qu'une façade. Sous ce conservatisme apparent, le nouveau modèle représente le bond générationnel le plus large — sur le papier tout du moins — que l'offre VR de HTC ait jamais connu. Affichage LCD RGB en "5K" (ou plus exactement deux fois 2,5K, soit 2448 ;x 2448 px par œil), nouvelles optiques à deux éléments, taux de rafraîchissement de 120 Hz : tout est réuni a priori pour faire du Vive Pro 2 l'un des leaders techniques du marché.

Le Vive Pro 2 est lancé le 4 juin 2021 en version casque seul, pour les personnes déjà équipées de stations de base et de contrôleurs SteamVR (indispensables pour le fonctionnement du casque), au prix indicatif de 799 €. Deux mois plus tard, il sera disponible en kit complet, incluant deux stations de base 2.0 et deux manettes Vive "Wands", pour 1399 €.

Quels que soient les chamboulements connus par les entrailles de cette deuxième itération du Vive Pro, l'aspect extérieur, lui, montre on ne peut plus clairement la filiation entre l'original et son successeur. Et pour cause : HTC assume parfaitement n'avoir absolument rien modifié dans la fabrication et le système d'attache du casque. L'entreprise se justifie par les excellents retours d'utilisateurs reçus à ce sujet depuis 2018 ; pourtant, pour ce qui nous concerne, l'honnêteté nous oblige à répéter les réserves que nous avions à propos du confort du Vive Pro original, et qui s'appliquent évidemment toujours ici.


Le serre-tête du casque vient en effet s'appuyer plutôt sur le dessus du crâne, et non pas se caler sous l'occiput, contrairement à ce que font la plupart des casques concurrents comme le HP Reverb G2 ou le Valve Index. Selon la morphologie de chacun, il peut s'avérer complexe de bien placer le casque en équilibre sur sa tête ; les grandes caboches notamment risquent de voir le casque pencher un peu en avant et exercer une pression non négligeable sur le nez — d'autant plus prononcée que le Vive Pro 2 se place toujours parmi les casques VR les plus lourds du marché, avec ses 850 g sur la balance.


Ces contrariétés doivent toutefois être relativisées, puisqu'elles ne seront pas forcément ressenties par tous les utilisateurs. En parallèle, le casque assure quoi qu'il en soit un excellent maintien, sans appliquer de pression excessive sur le visage. Par ailleurs, la très généreuse largeur du coussinet facial (plus de 15 cm, contre 13,5 cm pour l'Oculus Quest 2, par exemple), ainsi que la présence d'un réglage de profondeur de la visière assurent que les porteurs de lunettes, même très grosses, n'auront aucune peine à enfiler l'engin.

Les mousses du casque sont fixées par un simple scratch et peuvent être remplacées très facilement.


Les mousses du casque sont fixées par un simple scratch et peuvent être remplacées très facilement.


Tout le monde sera en revanche égal devant l'autre petite faiblesse du Vive Pro 2, à savoir sa chauffe très élevée. À l'intérieur de la visière, les matériaux dépassent aisément les 45 °C après seulement quelques minutes d'utilisation. Cette chaleur se ressent nettement sur le visage, et peut causer un peu de transpiration voire de buée dans la visière, en particulier bien sûr lorsque l'on s'adonne à un jeu un peu physique. C'est le compromis à accepter pour un refroidissement fonctionnant de façon totalement passive, sans ventilateur — et donc sans aucun bruit.

Images thermiques prises après 30 minutes d'utilisation


Images thermiques prises après 30 minutes d'utilisation


Les branchements se font là encore de manière parfaitement inchangée depuis le Vive Pro : le casque se branche par un câble unique de 6 m, d'une finesse et d'une souplesse très raisonnables, à un boîtier de connexion qui doit lui-même être relié au secteur, puis à un port DisplayPort et un port USB 3.0 sur le PC. L'installation initiale est toujours un peu complexe et fastidieuse — c'est le lot de tous les casques SteamVR, avec leurs balises de suivi de mouvement à installer en hauteur à deux coins de la pièce de jeu (et qui nécessitent également chacune leur liaison secteur). Mais on peut au moins s'appuyer pour cela sur le guidage pas-à-pas de l'utilitaire logiciel Vive, très bien conçu.


Qualité d'image

C'est bien évidemment sur cette question picturale que l'on attendait le Vive Pro 2. Et ne faisons pas durer le suspens : oui, ses deux écrans 2,5K x 2,5K apportent bel et bien une évolution tangible, spectaculaire, au point même de mériter l'appellation "révolution". Car pour la toute première fois sur un casque de réalité virtuelle grand public, l'effet de grille — cette impression de voir l'image comme à travers une moustiquaire — a enfin disparu.

Aucune hyperbole dans cette affirmation : ce fléau, qui touchait tous les casques depuis l'avènement de la VR grand public en 2015 n'est pas ici amoindri, limité ou réduit ; il est bien totalement éradiqué. Le Vive Pro 2 accomplit ainsi ce que ni le HP Reverb G2 ni même le Pimax 8K, avec leurs écrans à 2160 lignes de pixels, n'avaient entièrement réussi : en usage normal, l'œil nu ne distingue absolument plus les interstices entre les pixels, et perçoit une image parfaitement continue, dont le naturel est presque perturbant lorsqu'on essaye le casque pour la première fois. La lisibilité parfaite des textes, la clarté absolue des textures (en particulier la peau des personnages humains) rendent les mondes virtuels plus tangibles et immersifs qu'ils ne l'ont jamais été.


Alors bien sûr, n'allez pas croire pour autant que l'acuité visuelle proposée atteindrait celle d'une vision humaine parfaite ; l'âge des casques VR à écrans "Retina" est encore loin. Mais le nouveau casque de HTC semble en vérité ouvrir une nouvelle ère pour le développement de la qualité d'image des casques VR, où les prochaines grandes évolutions viendront non pas des écrans à proprement parler, mais de l'amélioration des optiques — car c'est bien de là que proviennent les quelques petites critiques que l'on trouve malgré tout à adresser à l'affichage du Vive Pro 2. Ainsi en va-t-il de son manque petit manque d'homogénéité, puisque l'image est sensiblement plus nette au centre des lentilles que sur les bords. Non pas que les nouvelles optiques à deux éléments du casque soient décevantes, bien loin de là ; mais rendre pleinement justice à la densité de pixels des dalles qui les accompagnent était un défi singulièrement ardu.

Quant aux effets de "god rays" (les halos lumineux parasites qui peuvent apparaître notamment lors de l'affichage d'objets clairs sur fond sombre, inhérents aux lentilles de Fresnel utilisées par la plupart des casques), ils ont certes été sensiblement réduits par rapport aux précédents casques Vive, mais restent tout de même présents. De ce point de vue, les optiques Oculus, telles que celles du Quest 2, restent supérieures. Ce n'est toutefois qu'un prix très acceptable à payer pour un champ de vision en sensible hausse : il est désormais proche de celui du Valve Index, un peu plus large que ce dernier, mais aussi un peu moins haut — un peu comme si l'on comparait un format Imax, presque carré, à un format panoramique. On reste certes loin de ce que tentent (pas toujours avec succès) les casques Pimax ; mais c'est déjà largement suffisant pour procurer une immersion visuelle saisissante… et tout particulièrement lorsqu'on y associe le taux de rafraîchissement à 120 Hz.

L'écart interpupillaire peut être finement réglé, grâce à la molette située sous le casque, entre 57 et 72 mm — une plage très large qui devrait convenir à la quasi-totalité des utilisateurs. La profondeur de la visière peut également être ajustée.


L'écart interpupillaire peut être finement réglé, grâce à la molette située sous le casque, entre 57 et 72 mm — une plage très large qui devrait convenir à la quasi-totalité des utilisateurs. La profondeur de la visière peut également être ajustée.


Bien évidemment, ce mode 120 Hz doit être utilisé avec parcimonie, surtout si l'on ne dispose pas d'un PC très haut de gamme. Atteindre une telle fréquence d'image à une définition de rendu proche de celle des écrans, voilà un travail que même la plus herculéenne des machines d'aujourd'hui ne saura pas accomplir sur tous les jeux. Dans ces conditions, même une RTX 3090 ou une Radeon RX 6900 XT se trouverait défaite par les titres les plus gourmands, tels que Dirt Rally 2.0 ou Medal of Honor: Above and Beyond — et l'on n'ose à peine évoquer le monstre Flight Simulator. Il faut alors compter sur la reprojection temporelle (interpolation à 120 Hz d'une fréquence d'image réelle à 60 i/s), voire faire un petit tour dans les paramètres du casque pour passer le rafraîchissement à 90 Hz et/ou réduire la définition d'affichage, afin de retrouver une stabilité satisfaisante.

La "console Vive" s'exécute en parallèle de SteamVR lors de l'utilisation du casque, permettant d'accéder aux réglages.


La "console Vive" s'exécute en parallèle de SteamVR lors de l'utilisation du casque, permettant d'accéder aux réglages.


Notons par ailleurs qu'il est nécessaire, pour exploiter la finesse d'affichage maximale du casque, de disposer d'une carte graphique avec sortie DisplayPort 1.4 et compatible Display Stream Compression. Le Vive Pro 2 reste compatible DisplayPort 1.2, mais au prix d'une baisse de définition du signal vidéo.

Concernant la colorimétrie des écrans, en revanche, le Vive Pro 2 n'est pas tout à fait le meilleur élève de sa classe. Si la température de couleur reste globalement très correcte sur tous les niveaux de gris (seule une légère dérive vers le bleu dans les teintes claires est à noter), les couleurs manquent pour leur part sensiblement de saturation. Le problème n'est toutefois que minime, d'une part parce que le delta E moyen de 4,6 n'est que légèrement au-dessus de ce que nous considérons comme la limite du perceptible (à savoir 3), et d'autre part parce que la réalité virtuelle, puisqu'elle prive par essence la vue de toute autre perception que celle des écrans, fait que les inexactitudes des couleurs ont beaucoup moins tendance à choquer l'œil que sur un écran "classique". Notons enfin que la luminosité des dalles LCD embarquées est un peu plus faible que ce qui se trouve généralement dans les casques VR concurrents ; cela ne nous a absolument pas dérangés à l'usage, mais certains avis pourraient diverger sur la question.


HTC affirme que le Vive Pro 2 est équipé des mêmes oreillettes intégrées que le Vive Pro original, mais ce n'est cette fois pas tout à fait exact. Si les transducteurs en eux-mêmes sont bel et bien selon toute apparence repris à l'identique, ils sont en revanche recouverts de coussinets différents.


Et c'est déjà en vérité une belle amélioration, puisque cela suffit à corriger le principal grief que nous avions eu envers le Vive Pro 1 — à savoir, l'impact colossal que pouvait avoir le bon positionnement de l'écouteur sur l'oreille de l'utilisateur. Il n'est plus nécessaire désormais de positionner l'écouteur au millimètre près pour obtenir une présence correcte des graves ; ouf !

Un très pratique réglage de volume est proposé directement sur le casque. C'est assez rare pour être noté !


Un très pratique réglage de volume est proposé directement sur le casque. C'est assez rare pour être noté !


Pour autant, on n'atteint pas non plus la panacée. Sous le médaillon "Hi-Res Audio" qu'ils portent si fièrement, les écouteurs du Vive Pro 2 produisent une sonorité certes très propre, mais que l'on aurait tout de même aimée nettement plus dynamique et transparente. Les basses fréquences sont toujours en petit déficit de profondeur ; et surtout, il manque au message sonore une bonne dose de présence, la faute à des hauts-médiums bien trop en retrait. Une reproduction plus neutre de la moitié haute du spectre aurait été nécessaire pour rendre pleinement honneur à la spatialisation binaurale des contenus.

La proéminence des graves est nettement exagérée par la mauvaise adaptation des écouteurs supra-auriculaires aux oreilles en silicone de notre mannequin de mesure. La sonorité perçue en pratique est sensiblement moins "basseuses" que ce que la mesure pourrait faire croire.


La proéminence des graves est nettement exagérée par la mauvaise adaptation des écouteurs supra-auriculaires aux oreilles en silicone de notre mannequin de mesure. La sonorité perçue en pratique est sensiblement moins "basseuses" que ce que la mesure pourrait faire croire.


La distorsion harmonique, elle, est impeccablement contrôlée, inaudible sur tout le spectre.


La distorsion harmonique, elle, est impeccablement contrôlée, inaudible sur tout le spectre.


Pour une expérience auditive un peu plus haut de gamme, il reste possible de détacher les écouteurs — fixés au casque par une vis PH00 chacun — et de les remplacer par un casque audio de son choix. La tâche aurait toutefois été plus simple si le Vive Pro 2 avait été muni d'une sortie mini-jack, mais il préfère se contenter d'un connecteur USB-C. Heureusement, la plupart des adaptateurs USB-C vers mini-jack tiers pourront s'y connecter sans problème. Si vous n'en avez pas un sous la main, on vous conseille de vous tourner vers… celui d'Apple, qui, croyez-le ou non, est l'un des meilleurs rapports qualité/prix du marché, avec son étiquette à 10 € et sa fabrication impeccable.

Le port USB-C est dissimulé derrière un petit cache en plastique, sous la mousse faciale.


Le port USB-C est dissimulé derrière un petit cache en plastique, sous la mousse faciale.


Apple Adaptateur USB‑C vers mini‑jack 3,5 mm
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Fonctionnement du tableau de prix

Expérience utilisateur

La partie "suivi de mouvement" du Vive Pro 2 n'offre rien de bien nouveau à se mettre sous la dent : c'est un casque SteamVR, ni plus ni moins. En contrepartie d'une installation contraignante (deux balises de suivi, au minimum, devant être installées de façon permanente dans les coins de l'aire de jeu, de préférence en hauteur, chacune reliée au secteur…), il propose un suivi de mouvement en roomscale, avec déplacements libres dans l'espace, précis et surtout extrêmement fiable. À ce sujet, même au sein de la famille SteamVR, le Vive Pro 2, comme son prédécesseur fait figure d'excellent élève : la très généreuse quantité de capteurs laser disposés sur la façade du casque fait que les décrochages sont pour ainsi dire inexistants.


S'agissant des contrôleurs, qui dit SteamVR dit compatibilité sans faille avec l'ensemble des accessoires s'intégrant dans l'écosystème, manettes comme trackers — dont le tout récent Vive Tracker 3.0. Les manettes Vive "Wands" déjà en circulation sont donc toutes parfaitement compatibles avec le Vive Pro 2 ; mais pour des contrôles un peu plus riches et modernes, on conseille de plutôt se tourner vers les Index Controllers de Valve… à condition bien sûr de ne pas être effrayé par leur prix (299 € la paire).

Les Index Controllers. © Valve


Les Index Controllers. © Valve


Côté environnement logiciel enfin, l'écosystème SteamVR est désormais pleinement arrivé à maturité, et l'on serait bien en peine de le prendre en défaut, qu'il s'agisse de la qualité de son interface ou de l'exhaustivité de son catalogue. Entièrement ouvert, il s'interconnecte par ailleurs sans difficulté aucune aux environnements Viveport (évidemment !) et Windows Mixed Reality. Seul l'Oculus Store s'enferme encore aujourd'hui dans son protectionnisme, refusant a priori que ses titres puissent être lancés sur des casques non-Oculus. Qu'importe : la communauté PC-iste est pleine de ressources, et trouvera toujours des moyens de faire de façon officieuse ce à quoi les canaux officiels rechignent.

L'accueil SteamVR.


L'accueil SteamVR.


Points forts

  • Finesse d'affichage jamais vue dans un casque VR grand public.

  • L'effet de grille a totalement disparu, enfin !

  • Champ de vision large, rafraîchissement à 120 Hz, immersion visuelle remarquable.

  • Mousse faciale très large, pour le plus grand plaisir des porteurs de lunettes.

  • Écosystème logiciel et matériel SteamVR mature et exhaustif.

  • Suivi de mouvement à la précision toujours inégalée...

Points faibles

  • …en contrepartie d'une installation contraignante (stations de base à positionner de façon permanente dans la pièce de jeu).

  • Un casque lourd, au confort pas vraiment universel.

  • La chauffe à l'intérieur de la visière.

Conclusion

5 étoiles par LesNumériques.com
Note globale

La réussite du Vive Pro 2 tenait en vérité à une seule condition : que ses écrans 5K/120 Hz tiennent leur promesse. Et c'est bien le cas : jamais n'avait-on encore vu une image aussi fine, naturelle et immersive avec un casque de réalité virtuelle grand public. Sur le reste, le Vive Pro 2 est, à quelques détails près, un Vive Pro comme un autre, avec ses forces et ses quelques faiblesses. À son prix de lancement prohibitif, le nouveau casque de HTC n'est évidemment pas un choix raisonnable pour un particulier — son rapport qualité/prix est incomparable à celui d'un Oculus Quest 2 ou même d'un HP Reverb G2. Mais si l'on est un passionné un peu fortuné, être parmi les premiers témoins de l'éradication, enfin, de cet ancestral fléau de la VR qu'était l'effet de grille, ça n'a (presque) pas de prix.

Sous-Notes
  • Ergonomie
  • Qualité d'image
  • Audio
  • Expérience utilisateur

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