Le séjour dans l'espace n'est pas de tout repos pour les astronautes de la Station spatiale internationale. Cette semaine, une troisième sortie était prévue pur Thomas Pesquet et son homologue américain pour finir d'installer les panneaux solaires. Pour son collègue japonais, c'était une mission de maintenance, comme le raconte le Français dans ce tweet.
Pendant qu’on s’affaire à la préparation/réalisation d’une sortie dans l’espace, il faut bien que quelqu’un continue à faire tourner l’ISS ! Aki s’en est occupé presque tout seul ces derniers temps : maintenance, , et il a même trouvé le temps de faire un timelapse de nous pic.twitter.com/pPBE2XMkRg
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) June 24, 2021
Car l'ISS nécessite de l'entretien et de la surveillance, surtout quand des réparations sont nécessaires... ou bien qu'un débris spatial vient toucher un bras articulé. Ce qui s'est passé récemment. Le sujet n'a pas échappé aux élèves de l'école d'Auzouville-sur-Saâne (Seine-Maritime) en Normandie. Ils s'intéressent ce samedi aux réparations dans l'ISS.
Camille, 8 ans, pose ainsi la question à Thomas Pesquet : "Nous avons vu en classe qu'il y a un impact sur le bras articulé, d’où vient cet impact ? Est-ce que c'est grave et comment allez-vous le réparer ?" Thomas Pesquet confirme : un débris, "comme un petit caillou par exemple qui flotte dans l'espace", a croisé le chemin de l'ISS !
"Le petit caillou a tapé sur le bras robotique, il y a un petit dégât mais nos systèmes sont faits pour résister à ça (...) Ce n'est pas très grave, le bras robotique marche très bien (...) Donc on ne va pas le réparer pour l'instant." L'astronaute s'en est d'ailleurs servi pour sa sortie spatiale !
Timothé, 9 ans, s'interroge à son tour : "Est-ce que c’est difficile de réparer l’ISS ?" Ça dépend, lui répond l'astronaute. À l'intérieur de l'ISS, "c'est presque comme sur Terre sauf que tout vole, tout flotte, il faut faire un petit peu attention quand on bricole." En revanche, quand une réparation est nécessaire hors de la station, ça se complique, car il faut sortir en scaphandre avec "des gros gants", ce qui n'est pas très facile pour manier les objets ou cela peut être dangereux.
Au tour de Valentin, 9 ans : "Je voulais savoir si tu avais fait une formation pour réparer les objets dans l’ISS ?" Affirmatif, répond l'astronaute : "Oui, j'ai fait une formation. Pendant l'entraînement, on apprend comment marchent tous les systèmes autour de nous et comment les réparer quand ils ne marchent."
L'astronaute a donc suivi des formations de bricolage : "On faisait ça notamment sur des avions" dans un aéroport, car les technologies sont similaires, mais aussi à l'Agence spatiale européenne à Cologne en Allemagne. "On apprend à bricoler : on perce, on visse, on cloue, on fait de l'électronique ...pour être capable de réparer la Station spatiale quand elle ne marche pas. Ça fait partie du travail." Sans compter sur les équipes sur Terre, composées d'experts, qui aident les astronautes à distance.
Enfin, pour terminer, Amandine demande à l'astronaute s'ils ont "un stock de pièces pour réparer les objets en panne". Des boulons, des vis... il y en a en stock dans l'ISS "mais aussi des pièces à l'extérieur, des gros équipements" de rechange, raconte l'astronaute.
Sur cette page, vous pouvez écouter en entier ce nouvel épisode de "L'émission spatiale", où l'astronaute Thomas Pesquet répond à des questions d'enfants sur la vie à bord de l'ISS. Un rendez-vous à écouter chaque samedi à 10h44 et 12h50 sur la radio franceinfo et à retrouver en podcast.
L'émission spatiale. "Est-ce que c'est difficile de réparer l'ISS ?" demande Timothé, 9 ans, à Thomas Pesquet - Franceinfo
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