Les 10.000 lignes de code ont été vendues sous forme de «NFT», le certificat d'authenticité numérique qui permet d'assurer la traçabilité des œuvres.
Le programme qui a créé le web et ouvert la voie à l'Internet moderne a été vendu mercredi 30 juin pour 5,4 millions de dollars sous forme de «NFT», certificat d'authenticité numérique qui a transformé le marché des objets numériques. Plus encore que Guntenberg et l'imprimerie, l'ampoule électrique de Thomas Edison ou l'ADN de James Watson, le World Wide Web «a changé tous les aspects de votre vie», avait fait valoir, lors d'une présentation, Cassandra Hatton, vice-présidente de Sotheby's, qui a organisé la vente, étalée sur une semaine et en ligne.
En 1989, le Britannique Tim Berners-Lee, physicien devenu informaticien, avait imaginé un système de partage de l'information qui devait permettre à des scientifiques d'accéder à des données où qu'ils se trouvent dans le monde. Alors employé du Centre de calculs du CERN (à l'origine le Conseil européen pour la recherche nucléaire devenu Organisation européenne pour la recherche nucléaire), près de Genève, il avait baptisé ce nouveau réseau World Wide Web (WWW). En 1990 et 1991, il a écrit le programme qui créait le premier navigateur Internet, posant les bases pratiques du web actuel. Au passage, il a inventé les concepts d'URL (adresse Internet), HTTP (qui permet de retrouver un site) et HTML (le langage informatique type pour créer des pages Internet).
Les recettes versée à des œuvres caritatives
Décidé à faire de cette toile un espace ouvert, Tim Berners-Lee n'a pas breveté son programme et l'a mis gratuitement à disposition de tous, ce qui a contribué à sa diffusion. Un peu plus de trois décennies après son invention, il mettait en vente les fichiers d'origine du programme comme objet de collection. À l’issue de ces enchères, il va recevoir une partie des richesses incalculables générées, mais il compte reverser l'intégralité des recettes à des œuvres de charité.
Le lot comprenait une version animée de ces presque 10.000 lignes de code et une lettre de l'auteur. «Il y a dix ans, nous n'aurions pas pu» faire cette vente, avait expliqué Cassandra Hatton. L'arrivée de la technologie «NFT», permettant de créer un certificat numérique de propriété infalsifiable, a changé la donne aux yeux des collectionneurs, désormais rassurés sur la traçabilité de leurs acquisitions.
C'est parti pour les soldes d'été ! Découvrez notre sélection des vrais bons plans disponibles chez Boulanger, composée uniquement de produits que nous avons testés. Cette page étant régulièrement mise à jour, n'hésitez pas à la consulter fréquemment.
Il n'est pas simple de dénicher les véritables bonnes affaires dans cette pluie d'offres des soldes d'été qui viennent de démarrer et qui se terminent le 27 juillet. C'est là que l'expertise des Numériques entre en action. Nos rédacteurs ont déjà épluché toutes les offres de Boulanger pour repérer les meilleurs produits (testés et approuvés dans nos laboratoires) aux meilleurs prix. Alors, suivez nos conseils avisés.
N'hésitez pas à revenir sur cette page que nous actualiserons régulièrement.
MOBILITÉ
L'iPhone 12 mini se présente comme un petit smartphone haut de gamme. Il présente tout d'un grand, le même écran Oled, la même puce et les mêmes modules photo que ses frères, et pourtant il ne mesure pas plus de 13,7 cm (en hauteur).
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Doté d'un bel écran Oled de 6,1 pouces, d'une bonne autonomie, de finitions exemplaires et d'excellentes performances, l'iPhone 12 est assurément un smartphone haut de gamme.
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L'iPhone 11 Pro est actuellement vendu à 819 € chez Boulanger. L'occasion de se procurer un très bon et performant modèle signé Apple.
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Avec la Watch Series 5, Apple se contente d'ajouter l'Always-on. Une fonctionnalité discrète, mais qui s'avère cruciale tant elle rend l'utilisation de l'Apple Watch encore plus fluide.
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MAISON
Le Dyson V8 Slim reprend l'architecture du V8 sorti en 2016, il s'en différencie par un poids moins important, un tube d'aspiration plus court de quelques centimètres, et, surtout, par une brosse douce Fluffy moins épaisse qu'auparavant.
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Le réfrigérateur multiporte LG GSK6876SC tombe à 1899 € chez Boulanger. Ce modèle 4 portes dispose d'une capacité globale de 601 litres, dont 405 l pour la partie "froid positif" et 196 l pour le compartiment congélation. C'est un froid No Frost qui circule dans les différentes cavités de ce réfrigérateur XXL.
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INFORMATIQUE
Habituellement vendu aux alentours de 1100 €, le Nitro 5 d'Acer dans sa version 17" est plutôt intéressant. Il permet de jouer à n'importe quel jeu récent grâce à sa carte graphique Nvidia GeForce RTX 3060 — même si elle est ici intégrée dans une version peu musclée.
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Le Huawei MateBook X Pro 2021 représente l'offre premium du fabricant. Avec son écran 13,9" aux bordures fines, il a un certain charme, même si on regrette, par exemple, l'emplacement de sa webcam qui ne rend pas vraiment grâce à l'utilisateur lors des visioconférences.
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TV/AUDIO
Le Fire TV Stick 4K d'Amazon permet d'utiliser tout un tas d'applications, la plupart destinées à la lecture en streaming de contenu multimédia. On trouve par exemple Netflix, Disney+, Prime Video, Molotov ou encore YouTube. Depuis peu, myCanal est également disponible dans le catalogue d'applications de ces petites box de streaming.
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Cela fait plusieurs années maintenant que Samsung est le patron incontesté des barres de son haut de gamme. Sa dernière en date, la HW-Q900T, ne fait pas exception : non seulement elle produit un son 3D en 7.1.2 virtuel (compatible Dolby Atmos et DTS:X) très probant et immersif, mais elle n'oublie pas pour autant de faire également des merveilles en matière de sonorité "brute".
Lancés il y a peu, les Samsung Galaxy Buds Pro sont d'excellents écouteurs True Wirless qui font enfin concurrence dans un marché prolifique. Les soldes d'été sont l'occasion pour en profiter surtout avec une telle réduction chez Cdiscount, ces derniers passant de 229 euros à seulement 99 euros grâce à l'apport d'une ODR.
Après une entrée timide dans le monde des True Wireless avec les premiers Galaxy Buds et Buds +, voilà que la version Pro remet le constructeur coréen dans la course avec d’excellents écouteurs sans fils, nous leur avons d’ailleurs attribué la note de 8/10. Si vous aviez prévu de vous les offrir, sachez que les soldes d’été en cours font baisser fortement leur prix avec pas moins de 130 euros de réduction en combinant le prix soldé et une offre de remboursement chez Cdiscount.
Les caractéristiques des Samsung Galaxy Buds Pro
Le design pensé pour le confort
Un excellent son avec 2 haut-parleurs à chaque écouteur
L’autonomie de 7h en écoute continue
Au lieu d’un prix de lancement de 229 euros, les écouteurs sans fil Samsung Galaxy Buds Pro sont aujourd’hui disponibles en promotion à seulement 99 euros sur Cdiscount avec un prix soldé à 149 euros et en soustrayant l’ODR de 50 euros.
La nouvelle identité des Buds de Samsung 👇
Avec leur format intra-auriculaire, les Samsung Galaxy Buds Pro sont pensés pour épouser parfaitement la forme de l’oreille en plus d’éviter au maximum la gêne induite par ce type d’appareil. Samsung a également repensé l’ergonomie en incluant des zones tactiles à la surface des écouteurs pour contrôler le son et les différentes fonctionnalités. Le conduit auditif est également bien isolé sans que cela gêne sur la durée grâce à l’apport des embouts en silicones de trois tailles différentes et qui permettent une isolation passive de qualité.
Un rendu sonore ENFIN de qualité
Mais la fonctionnalité qui manquait à l’appel dans les premières générations est enfin là : la réduction de bruit active. Si les Buds Live proposaient déjà cette option auparavant, les Buds Pro sont clairement au-dessus dans ce domaine avec une vraie isolation numérique de qualité, même si on est encore de ce que peut proposer les Sony WF-1000XM4, toujours imbattables dans ce domaine. On aurait aussi aimé pouvoir régler le niveau de réduction de bruit directement depuis les écouteurs, mais heureusement l’application dédiée le permet aisément.
Mais là où les Buds Pro font clairement la différence par rapport aux modèles réguliers c’est sur la qualité du son. Samsung a eu la très bonne idée d’ajouter un haut-parleur sur chaque écouteur qui permet de réguler le rendu sonore sur les graves et les aiguës. Le rendu sonore est signé AKG avec des basses bien présentes et un équilibre parfait des médiums, clairement Samsung a fait d’immenses progrès dans ce domaine. On déplore cependant l’absence des codecs audio codecs aptX ou LDAC,
Des fonctionnalités bienvenues
Un autre domaine où les Buds Pro sont aussi en avance par rapport à nombre de concurrents, c’est sur les fonctionnalités. Il est par exemple possible d’activer un mode transparence pour entendre parfaitement les sons ambiants. Ce dernier fonctionne grâce aux micros intégrés qui permettent d’amplifier les sons environnants. Il est aussi bien pratique de profiter de ce mode automatiquement lorsque l’on a besoin de parler même si l’on a remarqué la sensibilité élevée de cette option. Le Bluetooth multipoints est aussi de la partie et permet d’y connecter plusieurs appareils sans avoir besoin de les désynchroniser pour passer de l’un à l’autre.
Une autonomie moyenne
Certes ce n’est pas le fort des écouteurs True Wireless, mais les Buds Pro ne font pas forcément mieux que la concurrence côté autonomie. Il faut compter jusqu’à 7 heures d’écoute continue et 5h avec la réduction de bruit activée. Le boîtier est tout de même compatible avec la charge sans fil et les écouteurs sont entièrement chargés en seulement 1 h 20 une fois placés à l’intérieur. Autrement il est possible de passer par le port USB-C pour charger le boîtier plus rapidement.
À partir du 30 juin 2021, Frandroid couvre les soldes pour vous aider à identifier les meilleures offres Tech de l’événement. Chaque marchand proposera tous les mercredis de nouvelles offres pour les différentes démarques des Soldes 2021 jusqu’à la fin, soit le 27 juillet 2021.
Vous trouverez également des guides par marchand comme pour Cdiscount ou Fnac et Darty, mais aussi des sélections par thématique avec notamment notre sélection Smartphone, les meilleurs PC portables ou encore les déstockages TV des Soldes d’été 2021.
La cacophonie dure depuis l’annonce du nouvel OS de Microsoft : quelle configuration minimale sera requise pour Windows 11 ? Il est désormais clair que TPM 2.0 sera obligatoire, pour des raisons de sécurité.
Mais en ce qui concerne les processeurs, nous sommes toujours autant dans le flou : une première version des spécifications minimales semblait valider une large gamme de puces, du moment qu’elles disposent au moins de deux cœurs et qu’elles affichent une cadence d’au moins 1 GHz.
Mais subitement, Microsoft a serré la vis et a revu ses documents techniques, en limitant la compatibilité de Windows 11 à une sélection fort réduite de processeurs, qui écartait de façon apparemment arbitraire certains modèles pas si vieux que ça, et a priori tout à fait capables de faire tourner le nouvel OS.
Comble de l’ironie, même l’une des machines les plus luxueuses vendues par Microsoft - le Surface Studio 2 – est incompatible avec le nouveau système selon ces conditions d'upgrade, car il dispose d'une puce Intel Core de 7ᵉ génération.
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Bronca immédiate sur les réseaux sociaux : d’innombrables possesseurs de PC antérieurs à 2017, mais toujours vaillants, n’ont pas compris à quoi Microsoft jouait, l’éditeur n’étant pas en mesure d’expliquer clairement pourquoi des puces un peu plus anciennes avaient ainsi été écartées. Frustrant, d’autant plus que son logiciel PC Health Check App, censé permettre de savoir si une machine peut passer à Windows 11, renvoyait de nombreux faux négatifs.
Nouveau rebondissement hier. Par le biais d'un billet de blog, Microsoft tente de s’expliquer, de rassurer, mais n’y arrive pas encore tout à fait ! Le géant du logiciel rappelle d’abord pourquoi il impose d’importantes restrictions hardware pour le passage à Windows 11 : une sécurité renforcée (d’où la nécessité du support de TPM 2.0), moins de crashes par l’adoption d’un nouveau standard de pilotes Windows, tout en conservant la compatibilité du système avec les applications existantes.
Un petit pas vers les processeurs plus anciens
« Nous sommes convaincus que les appareils fonctionnant avec des processeurs Intel de 8ᵉ génération, AMD Zen 2 ou Qualcomm séries 7 et 8 répondront à nos principes en matière de sécurité et fiabilité et à la configuration système minimale requise pour Windows 11 » rappelle Microsoft.
Qui ouvre toutefois une porte à des puces plus anciennes. Ou plutôt, l’entrouvre :
« À mesure que nous déploierons Windows 11 aux Insiders et à nos partenaires OEM, nous effectuerons des tests pour identifier des machines tournant sous Intel de 7ᵉ génération et AMD Zen qui pourraient répondre à ces principes. »
Autrement dit, Microsoft se dit éventuellement prêt à autoriser des machines disposant de processeurs d’une génération précédente, mais c’est tout. Il promet toutefois d’être transparent quant aux résultats de ces tests, en communicant régulièrement par le biais de ces blogs techniques.
Autre preuve des errements de l'entreprise, une première version de ce billet de blog, repérée par le journaliste Tom Warren, de The Verge, indiquait clairement que les PC tournant sous Intel de 6ᵉ génération et les AMD pré-Zen ne satisferaient pas aux conditions de mise à jour. Cette petite phrase a depuis été supprimée.
Microsoft's Windows 11 CPU requirements are still a confusing mess. Even when Microsoft tried to clarify, it removed a line from its blog post saying "Intel 6th generation and AMD pre-Zen" will not work with Windows 11 🤦♂️ It's wait and see now... pic.twitter.com/v0MPxZuK7l
Dans le même temps, et c’est un vrai aveu d’échec, l’entreprise a décidé de retirer temporairement son application PCHealth Check App, et s’en explique de manière alambiquée.
« Nous reconnaissons que l’application n’était pas prête à partager, avec la précision que vous attendez de nous, les raisons pour lesquelles un PC sous Windows 10 ne satisfait pas à nos conditions de mise à jour ».
Elle devrait revenir en ligne un peu avant la disponibilité de Windows 11, à l’automne. On a connu lancement plus serein.
Google veut se débarrasser du format APK au profit d'Android App Bundle (AAB). Cette initiative promet des téléchargements d'applications plus rapides et sécurisés, mais devrait profiter surtout au Play Store et un peu moins aux plateformes alternatives.
Les logos d’Android et du Play Store
Sur Android, les applications que vous téléchargez et installez sur votre smartphone existent au format APK (.apk). Ces trois lettres signifient « Android Package » et sont surtout un format ouvert. Grâce à cela, les utilisateurs peuvent retrouver des apps via le Google Play Store évidemment, mais aussi via d’autres canaux : téléchargement direct depuis le site officiel (exemple : Fortnite), stores alternatifs, sites spécialisés dans les APK (comme APK Mirror), etc.
Or, Google a l’intention de chambouler tout cela avec un tout nouveau format : Android App Bundle, que l’on peut abréger avec l’acronyme AAB (.aab). Dans les faits présentés officiellement, ce changement majeur promet une belle et alléchante amélioration de l’expérience utilisateur. Cependant, les conséquences d’une telle initiative pourraient provoquer un sacré casse-tête pour certains développeurs et mettre en péril l’ADN open source d’Android pourtant érigé depuis des années comme l’une des principales qualités de l’OS. Toutefois, ne sonnons pas tout de suite la sonnette d’alarme, il y a quelques nuances à comprendre.
Les points positifs du format Android App Bundle
L’objectif des fichiers APK est de fournir aux développeurs toutes les ressources dont ils ont besoin pour créer une application sur Android et faire en sorte que celle-ci fonctionne sur tous les appareils et sur différentes versions. Le système d’exploitation évoluant, les apps en question ont progressivement eu besoin de plus en plus de ressources et les fichiers APK ont commencé à peser de plus en plus lourd. Et encore, on ne parle même pas des jeux particulièrement volumineux qui doivent même s’appuyer sur d’énormes quantités de données supplémentaires — au format OBB — qu’il faut télécharger en plus de la base APK pour pouvoir jouer.
Les Android App Bundle veulent corriger ce souci d’adaptabilité. Contrairement aux APK, les AAB n’ambitionnent pas d’embarquer l’intégralité des ressources nécessaires pour fonctionner avec tous les différents modèles de smartphones et tablettes. La distribution des apps AAB promet d’être mieux ciblée sur le Play Store. Grâce à cela, les applications ne dépasseraient a priori pas les 150 Mo et leur téléchargement serait donc plus rapide.
Quant aux fameux jeux volumineux qui ont besoin de télécharger des données supplémentaires, ils pourront passer par les fonctions Play Asset Delivery et Play Feature Delivery. La première garantit une meilleure compression que le format OBB tout en renforçant la sécurité et en assurant une gestion plus intelligente de la distribution — vous ne téléchargerez que ce qui change d’une version à l’autre. La seconde permet à votre smartphone de ne télécharger que les ressources dont il a besoin pour sa configuration technique sans s’embarrasser du reste. En résumé, là aussi la vitesse de téléchargement sera optimisée.
Ce qui peut coincer avec les Android App Bundle
Intéressons-nous maintenant à ce qui peut coincer avec ce passage aux Android App Bundle. Tim Sweeney, le patron d’Epic Games (Fortnite) n’a pas tardé à manifester son mécontentement sur Twitter. Il dénonce le fait que Google souhaite tuer les APK open source au profit d’un format « propriétaire » selon lui et le média SlashGear.
Google moving away from the open APK format to a proprietary Android app format locked to Google Play. Yet another way to preference their own store and stifle competition.https://t.co/574TkyWnEn
Toutefois, on trouve une page dédiée aux Android App Bundle sur GitHub contenant un document expliquant que ce format existe sous Apache License 2.0 décrite comme « une licence permissive dont les principales conditions exigent la préservation du droit d’auteur et des avis de licence. […] Les œuvres sous licence, les modifications et les œuvres plus importantes peuvent être distribuées sous différentes conditions et sans code source. »
Les conditions de la licence Apache 2.0
Autrement dit, le Play Store ne serait pas le seul magasin d’applications aptes à distribuer des applications AAB contrairement à ce qu’indique Tim Sweeney et SlashGear. Toutes les alternatives au magasin d’applications de Google devraient a priori pouvoir pousser un ouf de soulagement. On pense notamment à l’Amazon Appstore — sur lequel s’appuie Windows 11 pour proposer des apps Android –, à Aptoide, à Aurora Store et consorts.
Il en va de même pour l’écosystème Huawei encore basé sur Android (mais sans les services Google). Les smartphones de la marque chinoise fonctionnent avec des fichiers APK, mais devraient donc aussi pouvoir adopter le format AAB.
Pas de panique… mais quand même
Comme on a pu le voir, le format AAB ne devrait pas sonner le glas de l’ADN open source d’Android. Du moins, pas tout de suite. Cependant, on peut clairement soupçonner Google de pousser cette initiative pour rendre son Play Store plus attrayant que toutes les alternatives. En effet, les fonctions Play Asset Delivery et Play Feature Delivery fonctionnent plus efficacement sur le magasin d’apps du géant de Mountain View. Le gain en vitesse de téléchargement ne serait ainsi pas aussi important sur les autres plateformes.
Reste à savoir si cela pourrait être considéré comme un abus de position dominante. En outre, des sites comme APK Mirror devraient malgré tout perdre de leur intérêt, sauf si les développeurs continuent de proposer une version APK en parallèle de la version AAB. Bref, les Android App Bundle ne devraient pas tuer les alternatives au Play Store et l’identité open source d’Android, mais sur le long terme, c’est clairement le Play Store qui en bénéficiera le plus.
L'aspiration des données publiques des membres de LinkedIn se poursuit. Désormais, les informations de la quasi-totalité des utilisateurs sont vendues au sein d'une immense base.
Au mois d'avril, nous évoquions la vente d'une base de données contenant les informations personnelles publiques de 500 millions de membres de LinkedIn. Cette fois-ci, les choses semblent être encore plus sérieuses puisque PrivacySharks rapporte l'apparition d'une nouvelle base de données personnelles contenant les informations de 700 millions d'utilisateurs, ce qui représente 92 % des membres du réseau social professionnel appartenant à Microsoft. En date du 22 juin 2021, un certain "TomLiner" indiquait en effet être en possession d'une telle base et publiait un extrait de ce fichier contenant les données de 1 million d'utilisateurs en tant que preuve.
LinkedIn enquête
Les chercheurs en sécurité de PrivacySharks ont mené l'enquête et confirment que les données incluses dans cet extrait de la base de données sont correctes. Nom, genre, e-mail, numéro de téléphone, employeur, parcours professionnel, telles sont — essentiellement — les informations fournies. Une mine d'or pour des pirates qui chercheraient à usurper l'identité de certains de ces membres ou à mettre en place des campagnes de spam ou d'hameçonnage à grande échelle, entre autres.
PrivacySharks a contacté LinkedIn pour en apprendre davantage sur l'existence d'une telle base de données dans la nature. Ils ont reçu une réponse de Leonna Spilman, responsable de la communication d'entreprise. Cette dernière déclare : "Bien que nous continuions à enquêter sur ce problème, notre analyse initiale indique que l'ensemble de données comprend des informations extraites de LinkedIn ainsi que des informations obtenues d'autres sources. Il ne s'agit pas d'une violation de données de LinkedIn et notre enquête a déterminé qu'aucune donnée privée de membre de LinkedIn n'a été exposée. L'extraction de données de LinkedIn constitue une violation de nos conditions d'utilisation et nous nous efforçons constamment de garantir la protection de la vie privée de nos membres."
Pas de piratage au sens strict
Comme ce fut déjà le cas en avril, il n'est donc pas question d'une véritable faille de sécurité au sens strict, ni même d'un véritable piratage. Les données ici collectées ont pu l'être simplement parce qu'elles sont exposées à la vue de tous, en étant aspirées. Ce qui n'a rien d'illogique sur un réseau professionnel tel que LinkedIn, énorme annuaire de CV en ligne, où les membres ont tout intérêt à ce que leurs profils soient les plus exposés à la vue des recruteurs. Néanmoins, aspirer ces données, c'est-à-dire faire du "data scraping", est interdit par les conditions d'utilisation de la plateforme. Tout comme le regroupement de données issues de plusieurs sources pour former des profils individuels est abusif.
Vous l'aurez compris, aucune information privée n'est visiblement concernée par cette "fuite" de données. Les mots de passe, notamment, sont préservés. Néanmoins, nous ne saurions trop conseiller aux détenteurs d'un compte LinkedIn de bien vérifier la sécurisation de leur compte, et à tous de rester particulièrement méfiants vis-à-vis des initiatives potentiellement frauduleuses.
Microsoft vient d’annoncer l’arrivée d’une nouvelle interface pour les applications de sa suite bureautique Office. Pour accompagner la sortie de la build développeur de Windows 11, son nouveau système d’exploitation, la firme de Redmond a revu et corrigé l’interface d’Office pour qu’elle adopte les mêmes codes graphiques.
Cette nouvelle interface ne sera toutefois pas réservée qu’au nouvel OS, puisque Microsoft a également prévu de la déployer pour tous les utilisateurs sous Windows 10.
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Pour moderniser l’interface d’Office, Microsoft explique s’être en grande partie basée sur les avis des utilisateurs qui demandaient une expérience plus naturelle et cohérente entre les différentes applications.
Pour répondre à cette demande, la firme de Redmond a revu sa copie et propose désormais pour Word, Excel, PowerPoint, One Note, Outlook Access, Project, Publisher et Visio, une interface plus intuitive et plus familière adoptant les codes graphiques propres au Fluent Design et en adéquation avec le design adopté dans Windows 11.
Avec cette nouvelle interface, les utilisateurs pourront profiter, par exemple, d’un thème sombre. Par ailleurs, la barre d’accès rapide aux outils est désormais masquée par défaut pour que l’interface d’Office soit la plus simple possible, mais pourra être réactivée à l’aide d’un simple clic droit sur le ruban.
Cette nouvelle interface sera disponible automatiquement pour tous les utilisateurs d’Office membres du programme Insider et utilisant une build provenant du canal bêta.
Les utilisateurs pourront, s’ils le souhaitent, activer ou désactiver cette nouvelle interface dans Word, Excel, PowerPoint ou OneNote depuis un panneau dédié accessible en cliquant sur l’icône figurant un mégaphone, en haut à droite de la fenêtre.
On démarre ces soldes d’été 2021 avec trois enseignes majeures, Mamie bons plans gardant un œil sur les autres au cours de la journée. Côté jeux vidéo pur et dur, de très nombreux PC portables, pas mal de téléviseurs pour votre PS5 ou Xbox Series, et bien sûr quelques friandises plus ou moins onéreuses, visibles directement ci-dessous. Bon shopping !
Les périphériques et accessoires, Switch ou non
Une kyrielle de bonnes affaires intéressantes ouvre le bal pour vous, principalement chez Fnac et Cdiscount. On commence avec cette enseigne, qui propose deux périphériques et un composant PC. D’abord, deux volants aussi identiques que célèbres de chez Logitech, les G29 et G920, compatibles PC et déclinés chacun en fonction des consoles sur lesquelles vous prévoyez de les faire fonctionner. La particularité de cette offre, et ce qui la rend attractive : ils viennent avec le levier de vitesse correspondant.
Ensuite, pour le prix d’une console next-gen justement, un processeur très populaire dans le milieu du gaming et celui de la création, comme le relèvent nos amis et collègues des Numériques dans leur test, le Ryzen 7 5800 X de chez AMD, sorti fin 2020 et parfait pour le DirectX 12, avec ses 8 cœurs.
Question accessoires pour la console hybride du petit artisan Kyotoïte, c’est donc la Fnac qui rassemble le meilleur de notre sélection. Se distinguent les manettes sans fil PowerA, toujours au top avec ou sans piles, équipementier que l’on retrouve aussi sur certaines housses. À noter que celles présentées ici sont toutes prévues pour la Switch standard.
Résolument produit star sur ce fond de reprise de la consommation dans l’hexagone, c’est une pluie de PC gaming que l’on retrouve de manière inédite dans les trois enseignes, Darty en tête, pour qui toutes les offres présentées ici comportent 1 mois de Game Pass gratuit. À tel point que Mamie bons plans – ou serait-ce Mamie soldes ? - vous a gratifié d’un tableau, cette fois-ci. De la diversité qui a poussé ladite Mamie à resserrer ses critères sur une tranche de prix qui reste dans la bonne affaire, et qui va tout de même de la puce graphique GTX 1660 Ti au RTX 20 voire 30. Ce qui reste largement suffisant pour un affichage en 1080p, même jusqu’à 300 Hz pour certains modèles. Pour suivre le produit qui vous intéresse parmi les marques dont vous reconnaîtrez les images ci-dessous, vous n’avez qu’à cliquer sur son nom.
Les téléviseurs 4K en HDMI 2.1
« Les télés, c’est fait pour jouer, de toute façon. Pas autre chose ». Ce sera là la seule phrase – énigmatique - de Mamie bons plans dans cette sélection spéciale Soldes d’été 2021. Elle aurait pu ajouter qu’en termes de TV HDMI 2.1, le constructeur sud-coréen LG truste réellement le haut du panier puisque sa marque se trouve un peu sur-représentée dans les offres que nous avons retenues. Heureusement, le sud-coréen Samsung est aussi de la partie.
Se plaçant ainsi indéniablement et de plus en plus comme l’ami des gamers, vous pouvez à peu près acheter un LG (ou autre) les yeux fermés, à ceci près que pour les NANO, si vous ne le saviez pas déjà, les références se terminant en « 91 » ne viennent pas de l’Essonne mais disposent d’une dalle entièrement constellée de diodes de rétroéclairage (« Full LED »), tandis que les modèles de NANO en « 86 » portent fièrement les couleurs de la Vienne (non) et n’ont de LED que sur le bord de leur écran (« Edge LED »). Maintenant c’est à vous, faites votre choix. Il y en a pour toutes les tailles, jusqu’à 86 pouces de diagonale.
Barres de son : le retour des valeurs sûres
Samsung HW-S60T à 199€ au lieu de 249€ (-20%)
Cette Samsung HW-S60T retrouve donc son tarif de 199€ chez Fnac ou Darty, même sans caisson de basses intégré. Lancée à 400 euros au printemps 2020, elle compense largement ce manque par 180 W sur 4 canaux, 6 hauts-parleurs et 77 cm de long. Le parfait additif à un écran haut de gamme, sans se ruiner. Si ce dernier est de marque Samsung, elle ajoutera son flux Dolby Digital « 5.1 » à un ensemble très cohérent. Équipée du Bluetooth standard, elle diffusera aussi, comme il se doit, le son de tout appareil compatible, en utilisant les intégrant les assistants vocaux Bixby et Amazon Alexa, ou non. Vous voulez absolument un caisson de basses ? OK.
Samsung HW-Q60T à 299€ au lieu de 349€ (-14%)
Testée par Les Numériques qui confirment son identité 3.1, cette Samsung HW-Q60T est à 100 euros et 12 centimètres (longueur 89 cm) de plus que sa contrepartie sans caisson. Sortie elle aussi au printemps 2020, elle consomme 28 W d’électricité pour le caisson de basses et 38 W pour la barre de son. Côté puissance, le constructeur annonce 360 W de puissance, mais ne précise ni « RMS », ni « efficaces ».
Même si elle accepte le Dolby Digital, elle n’est pas capable de reproduire les effets de hauteur des pistes Dolby Atmos ou DTS:X, comme l’ont relevé nos confrères. Par ailleurs, si votre téléviseur est un Samsung QLED, il y a de fortes chances que vous puissiez bénéficier de la fonction « Q Symphony », qui harmonise les hauts-parleurs pour en centraliser la gestion sur la barre, qui en comporte déjà huit. Elle gère aussi le HDMI ARC, pour faire passer tout le son et l’image dans les derniers standards (HDR10+) par le moins de câbles possible. À noter son anecdotique mode sonore « Gaming Pro » qui essaiera de compenser son absence de son HD.
Si vous cherchez une tablette premium, mais que vous n'avez pas d'intérêt à investir dans un iPad, la solution la plus pratique est de se tourner du côté de chez Samsung. Sa dernière Galaxy Tab S7 se retrouve d'ailleurs aujourd'hui à un prix jamais vu chez Cdiscount. De même pour la version S7+.
Lassé d’être dans l’ombre d’Apple du côté du marché des tablettes, Samsung a relancé sa gamme Galaxy Tab avec une septième itération très ambitieuse. Il faut dire que la fiche technique ainsi que le positionnement prix est plutôt avantageux, nous lui avons même octroyé la note de 8/10 dans nos colonnes. La voilà qui se trouve à un prix jamais constaté chez Cdiscount avec une réduction de plus de 200 euros sur la S7 et la S7+ en combinant la réduction immédiate, le code promo et l’offre de remboursement.
Les points clés de la Samsung Galaxy Tab S7
Un écran de 11 pouces rafraîchi à 120 Hz
La puissance du Snapdragon 865+
Une grosse autonomie
Habituellement proposée aux alentours de 700 euros, la Samsung Galaxy Tab S7 (128 Go + Wi-Fi) est affichée à 619 euros sur Cdiscount. Cependant, il est possible de faire descendre ce prix à 469 euros en utilisant le code promo 50TAB lors de la commande et en soustrayant les 100 euros de l’ODR prévue à cet effet.
Le modèle Wifi + 256 Go est quant à lui disponible à 549 euros au lieu de 699 toujours grâce au code 50TAB et à l’ODR de 100 euros.
Suite au succès de la Galaxy Tab S6, le constructeur coréen se devait de confirmer la tendance avec le modèle S7. La tablette profite d’un écran LCD IPS de 11 pouces aux bords fins doté d’une résolution WQXGA de 2 560 par 1 600 pixels et d’une fréquence de rafraichissement de 120 Hz. L’écran de la Galasy Tab S7+ est quant à lui de 12,4 pouces est de type Super AMOLED HDR10+ et toujours 120 Hz avec une définition plus importante : 2 800 x 1 752 pixels.
Chose assez rare sur tablette, la S7 profite de 4 haut-parleurs AKG pour simuler un son Dolby Atmos afin d’obtenir une très bonne expérience pour du visionnage de film, par exemple. Il est bien évidemment possible d’ajouter le Book Cover Keyboard qui permet de transformer la tablette en outil de productivité tel un laptop.
Une puissance et une endurance au rendez-vous
La Galaxy S7- tout comme la S7+- embarque un Soc Snapdragon 865+épaulée par 6 Go de mémoire vive. La tablette est donc largement à même de répondre à toutes les activités numériques, de la navigation fluide en passant par la création et le jeu dans d’excellentes conditions et sans véritable baisse de régime. La création est d’ailleurs fortement mise en avant de par la compatibilité avec le S Pen qui permet une précision accrue en dessin ou pour effectuer du montage photo ou vidéo. La tablette profite également du Wifi 6 et du Bluetooth 5 côté sans fil et le stockage est extensible à l’aide d’une carte Micro SD jusqu’à 1 To.
La photo n’est pas non plus en reste avec la présence d’abord d’une caméra avant de 8 mégapixels pour les selfies et la visio ainsi que deux capteurs arrière de 13 mégapixels pour le principal et 5 mégapixels pour l’ultra grand-angle. On est évidemment loin de ce que peuvent faire les smartphones, mais les photos ont le mérite d’être détaillées sans pour autant briller par la précision des couleurs et par le pic de luminosité.
Enfin, Samsung a inclus à sa Tab S7 une grosse batterie de 8 000 mAh, qui promet une autonomie de 15 heures en utilisation constante. Par ailleurs, la tablette profite aussi de la charge rapide jusqu’à 15W via son connecteur USB-C. La batterie de la S7+ monte quant à elle à 10 090 mAh mais notre test à démontrer que cette dernière était finalement assez décevante malgré l’autonomie supposée.
Si, par la suite, l’offre mentionnée dans cet article n’est plus disponible, merci de jeter un coup d’œil aux tableaux ci-dessous pour dénicher les d’autres offres concernant la Samsung Galaxy Tab S7.
Avec Windows 11, Microsoft a revu complètement la politique du Microsoft Store. Cela semble payer puisque plusieurs éditeurs jouent déjà le jeu.
Le nouveau Microsoft Store est sans doute la nouveauté la plus importante de Windows 11. Hormis une refonte complète de son interface et de son fonctionnement interne (qui abandonne HTML pour du C# natif), ce nouveau Microsoft Store offre surtout une nouvelle politique beaucoup plus ouverte de la part de Microsoft.
Ainsi les éditeurs d’applications et de logiciels peuvent désormais proposer leurs produits directement sur le Microsoft Store sans aucun travail d’adaptation. Il n’est plus question d’UWP, d’application universelle, de bridge ou de conteneur win32. L’éditeur propose le même logiciel qu’il propose déjà sur son site officiel, mais accessible directement par les utilisateurs du Microsoft Store. Une ouverture qui commence déjà à porter ses fruits.
WinZip 25 Pro et OBS Studio intègrent le Microsoft Store
Depuis le lancement de la première beta de Windows 11, le nouveau Microsoft Store a déjà commencé à recevoir de nouvelles applications. L’éditeur CorelDraw a mis en ligne le très célèbre WinZip sur le Microsoft Store, en version 25. Il s’agit bien de l’application win32 classique que l’on retrouve aussi sur le site de l’éditeur. Évidemment, on continue plutôt de recommander 7-Zip de notre côté, l’alternative open source gratuite et performante.
Peut-être un peu plus dans l’air du temps : le logiciel de streaming OBS Studio fait également son arrivée la boutique. C’est un logiciel totalement gratuit qui permet de gérer exactement ce que l’on va envoyer comme flux vidéo et audio sur Twitch ou YouTube, à partir de son PC.
L’autre bonne nouvelle, c’est que l’installation se fait comme un logiciel classique directement dans le dossier Program Files. Pour le moment, sur la beta de Windows 11, il n’a pas été possible de choisir le disque d’installation du logiciel. OBS Studio s’est donc installé sur C: automatiquement. En revanche, la bonne nouvelle c’est qu’il s’agit d’un dossier modifiable classique.
Bientôt des jeux entièrement ouverts aux mods
Depuis Windows 8, les applications du store s’installaient habituellement dans un dossier WindowsApps très protégé par le système. Si bien que dans le cas des jeux vidéo, ils étaient souvent impossibles d’installer des mods. L’équipe Xbox avait par la suite permis sur demande et pour certains jeux de rendre le dossier modable, mais cela se faisait au cas par cas. Avec cette nouvelle version du Store, les jeux pourront s’installer comme ils le font sur Steam aujourd’hui et être parfaitement modable.
C’est donc une très bonne nouvelle en particulier pour les joueuses et les joueurs.
Mails professionnels, numéros de téléphone, estimation de salaires... Toutes ces informations ont été accumulées lors de fuites de données.
Cette mise en vente de données pour LinkedIn touche presque la totalité des utilisateurs. Sur les 756 millions que revendique la plateforme professionnelle appartenant à Microsoft, 700 millions de personnes seraient concernées, soit 92% du total des comptes.
Sur ce réseau social professionnel, les membres sont en contact avec des collègues, d'autres professionnels et de potentiels recruteurs, publiant ainsi leur CV ou des informations sur leurs anciens postes en entreprises. Selon le site spécialisé en cybersécurité, RestorePrivacy, un pirate a mis en vente leurs données sur un forum de hackers populaire, en exposant un échantillon de données d'un million d'utilisateurs. RestorePrivacy a analysé la nature des données volées : adresses mails, identité, numéros de téléphone, adresse postale, estimations de salaire et identifiants des comptes de réseaux sociaux. Ces données sont authentiques et proviennent bien de comptes LinkedIn.
Un cumul d'anciennes données
Déjà en avril dernier, 500 millions d'usagers du réseau social avaient vu leurs données piratées. Selon un autre site spécialisé en cybersécurité, PrivacySharks, il semble que cette nouvelle mise en vente soit un cumul des données des fuites précédentes. LinkedIn a réagi dans un communiqué : «Nous voulons être clairs sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une violation de données et qu'aucune donnée privée de membres de LinkedIn n'a été exposée. Notre enquête initiale a révélé que qu'elles ont été extraites de LinkedIn et d'autres sites Web et incluent les mêmes données signalées plus tôt cette année en avril 2021.»
L'ensemble de ces informations permet aux cybercriminels d'opérer des attaques de «phishing», c'est-à-dire d'envoyer des mails frauduleux pour extirper d'autres données aux utilisateurs victimes de la fuite de leurs données. Ces informations précises à votre sujet peuvent leur servir soit à soutirer de l'argent, soit à rentrer dans le système d'information d'une entreprise. Plus grave, les cybercriminels ont la possibilité d'usurper votre identité en se créant de faux profils avec vos données. Pour pallier ces problèmes, ne cliquez pas sur les liens douteux figurant sur certains mails et ne rentrez pas vos coordonnées bancaires sur un site dont le lien ne commence pas par «https:».